How to catch a shareholder

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Pour faire le portait d'un oiseau...... (copyright Marie-Claire Ralph)

mercredi 1 juin 2011

Pages Jaunes, les robots et la mauvaise e-reputation

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Hier soir, en clôture, les volumes de transactions ont explosé sur PAGES JAUNES, nom de code PAJ. 5,7 millions de titres ont été échangés entre 17H30 et 17H35, contre 2,1 millions de titres pour le reste de la journée.

Record annuel battu, à près de 10 fois le volume moyen. L'action, qui avait mal passé la journée, a fini en baisse relative, à 7.161, alors qu'elle avait oscillé entre 7.18 et 7.36 depuis l'ouverture.


D'où vient un tel record? Mauvaise nouvelle connue de seuls initiés? Pourtant, plus de 6 heures après la clôture, cela aurait du commencer à transpirer? J'ai vainement scruté la webosphère, pour tenter de comprendre.

Dans les news répertoriées sur Google, une alerte du Figaro. Fausse alerte, l'article signalait dans l'après midi que techniquement, la résistance haute risquait d'être d'être enfoncée.

Et puis, un article d'un blog canadien, titrant "San Francisco amplifie les craintes envers Pages Jaunes".

L'article parlait en fait de Yellow Media, ou YLO pour les intimes, une société d'annuaires papier, aux mêmes couleurs que ceux édités par PAJ. Annuaire assez logiquement qualifié de "Yellow Pages". La société a perdu 40% de sa valeur sur le marché de Toronto, mais risque de souffrir encore plus, la ville de San Francisco ayant interdit la distribution automatique des annuaires papiers sans accord préalable des destinataires.

En en anglais, une floppée d'articles sur la même YLO, sur la décision de San Fransisco, et sur tous les autres problèmes qu'a rencontré la société.

Je me suis dit que les investisseurs ne pouvaient pas confondre les deux. Jusqu'à ce que je lise un article, titré "FaceBook pet-il jouer les Gourous boursiers", qui finissait ainsi :


De plus en plus d’agents en Bourse recourent à des algorithmes pour négocier automatiquement des actions sur la base des résultats des moteurs de recherche sur l’internet . Ces traders algorithmiques négocient donc des actions en volume croissant à mesure que les noms de ces entreprises circulent davantage sur l’internet. Cette tendance est attestée par les actions de Berkshire Hathaway, le véhicule de placement de Warren Buffett. Le chercheur américain Dan Mirvish a montré que Berkshire s’envolait chaque fois qu’Anne Hathaway, actrice et homonyme, défrayait l’actualité. À part le nom, ils n’ont rien à voir l’un avec l’autre. Cela prouve aussi que la méthode des algorithmes n’est pas encore parfaitement au point.

Peter Van Maldegem - 16:12 - 29/03/2011 Copyright © monargent.be



Du coup, je me demandais on allait avoir avoir dans la nuit une nouvelle catastrophique expliquant ces volumes en baisse, ou si PAJ n'aurait pas été victime de ces mêmes algorithmes boursiers?



Ce matin, Pages Jaunes a ouvert en légère hausse, à 7.19€, dans des volumes ridiculement faibles. 70.000 titres ont été échangés dans la première demi-heure.
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