How to catch a shareholder

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Pour faire le portait d'un oiseau...... (copyright Marie-Claire Ralph)

samedi 4 décembre 2010

GECI : 20 questions de Jean Quiquempoix sans réponses

NOTA : usuellement, ce forum est dédié à la seule Loyaltouch, les articles sur les autres "pépites du Web" étant censées se retrouver sur le blog "Golog".  Toutefois, en raison de circonstances exceptionnelles, et en hommage à Jean Quiquempoix, l'article est dupliqué ici.
.
GECI (code GECP) est une société d'ingénierie aéronautique, qui s'est lancée dans la construction d'avions via le rachat de Reims Aviation (ALRAI) mais surtout qui pense mettre au point un autre type d'avion, bimoteur capable de transporter 19 passagers ou 3,3 tonnes de matériel, et d'atterir sur des pistes de fortune. On a nommé : le Skylander.

Ce dernier projet, entamé à la fin des années 90, fait l'objet depuis d'une série de promesses de jackpot pour les actionnaires de GECI. Sa construction a successivement été projetée et initiée en Roumanie, puis à Nantes, à Tarbes (sous l'impulsion de Jean Quiquempoix, une ingénieur en retraite qui avait détecté l'impossibilité d'industrialiser la production d'un tel avion à Bucarest, et qui s'était personnellement impliqué dans le projet en tant que Directeur Technique, avant de laisser tomber l'éponge au vu des incohérences constatées), puis au Portugal, et enfin, à Chambley, en région Lorraine. Parrallèlement, les annonces d'intention de commandes se sont accumulées, sans qu'aucune ne puisse faire l'objet d'un début de preuve. Le financement de ce projet de 170 M€, auquel ont déjà largement contribué les actionnaires, Oséo, et la Région Loraine, n'est toujours pas bouclé, et il reste 60 M€ d'euros à trouver pour le mener à bien. Dans le même temps, les Directeurs techniques se succèdent à cadence accélérée.

Toujours est-il que ce projet est avancé comme LA RAISON qui permet de justifier la valeur boursière de la société de 88 M€ : au dernier cours de 3 euros, la société capitalise 85 fois son meilleur résultat récent de 2008, 5.000 fois son résultat 2009. Quand au S1 2010, il est en perte. Et encore, une partie des actionnaires trouve ce cours ridiculement bas, et vise, selon les cas, entre 70% d'augmentation, et une culbute pouvant aller jusqu'à 89 euros, en fonction de projections relayées par "La Tribune". Alors que le projet "Skylander", danseuse du Président de GECI, est un gouffre financier qui consomme la trésorerie du Groupe et en menace l'avenir proche.

La tenue du forum Boursorama dédié à GECP est naturellement à la hauteur : insultes, et censure permanente de la poignée d'intervenants qui posent des questions gênantes. Avec les arguments usuels de théorie du complot, bashers qui veulent faire baisser le cours pour racheter plus bas, etc.

Lors de la dernière AG, Jean Quiquempoix a posé 20 questions. Qui devaient faire l'objet de réponses dans un compte-rendu détaillé de l'AG. A ce jour, ce compte-rendu n'a toujours pas été publié. Et le décès de Jean Quiquempoix a été annoncé le 21 novembre dernier.


Voici ses questions.





Question N°1 pour l’AG des 21/28-09
Opération en Malaisie
Relisez cette communication officielle de GECI, en particulier la dernière phrase.
« GECI International, agissant pour le compte de ses filiales SKY AIRCRAFT et REIMS AVIATION INDUSTRIES, et TransAsia Aviation Sdn. Bhd of Malaysia ont signé aujourd’hui, suite à l’annonce faite par GECI International le 15 juin 2009, le protocole d’accord (Memorandum of Understanding) portant sur l’acquisition de quatre avions F406 de Surveillance maritime et de quatre SK-105 (versions cargo et commuter) en vue de leur Exploitation par une compagnie réalisant des vols spéciaux en Malaisie.
Le protocole d’accord (Memorandum of Understanding) permettra à TransAsia d’être la
première compagnie à exploiter des services de surveillance maritime de tout premier plan ainsi que des services spécialisés de transport de passagers et de fret pour les administrations et le gouvernement Malaisiens.
TransAsia et GECI International entendent être opérationnels en 2010, après la mise en place d’un programme de formation pour les équipages et la mise en oeuvre de services de soutien logistique. »

Voir ce lien de GECI : http://www.geci.net/files/FRPDF20090618_SIGNATURE.pdf
L’Ag étant au 28 Septembre, il ne reste plus qu’un seul trimestre en 2010. GECI peut –il donc informer ses actionnaires de l’avancement de cette opération datant du Salon du Bourget 2009, sachant qu’aucun F406 ne semble être en construction en ce moment à Prunay pour ce client.
Jean Quiquempoix

Question N°2 pour l’AG des 21/28-09 2010
F406 pour la Tunisie
Info du salon du Bourget 2009
L’appareil retenu par les autorités tunisiennes devra être livré dans les 10 mois qui suivront la signature du contrat en cours de finalisation. Lien :
http://www.geci.net/files/FR20090615_le_f406_choisi_pour_cartographier_la_tunisi e.pdf
Puis on trouve une date de livraison dans une communication officielle.
Reims Aviation Industries dispose aujourd’hui d’un portefeuille commercial de 150 avions dont 70 en cours de négociations pour des avions de mission. Le carnet de commandes compte 7 avions dont 2 pour l’Australie, 4 pour la Malaisie, et 1 pour la Tunisie dont la livraison est prévue en septembre prochain.
Lien : http://www.geci.net/files/FRPDF20100531_GA_expose_sommaire.pdf

La question est donc :

A la date de l’AG, 21 ou 28 Septembre, l’avion a –t-il été livré, et quel est son numéro de sèrie ? Sinon le sera-t-il avant la fin du mois, donc dans quelques jours.
Sinon, quelle est la nouvelle date prévue de livraison. Et quelles pénalités seront-elles applicables si un retard est confirmé.

Et les commandes pour l’Australie ont-elles été confirmées, et avec quelle dates de livraisons ?

Jean Quiquempoix

Question N°3 pour l’AG des 21/28-09 2010
Dans une communication officielle de GECI du CA T1, on apprend que « L’entreprise se prépare à voir le nombre de commandes s’accélérer dès la finalisation de la totalité des systèmes et équipements de l’avion. «
Il y en a plusieurs qui ont des impacts significatifs sur l’architecture, la maintenance et donc l’intérêt des clients. Citons par exemple les freins qui seront forcément nouvellement qualifiés et réservés à cet avion, mais seront-ils acier ou carbone ?
Mais il y a un exemple encore beaucoup plus important, l’avionique. Pourquoi ? Parce que cela touche les pilotes, qui sont des décideurs importants dans les petites compagnies, parce que les coûts sont élevés, parce que les options sont nombreuses et variées, parce qu’un support de maintenance et de réparation proche, efficace est de première importance, parce que l’obsolescence est rapide, et que le coût de rétrofit est élevé, etc..
Enfin parce que les conséquences sur l’avion sont importantes ( Définition et conception de la planche de bord, passage des câblages, installation dans la case à équipement ( Ventilation, surtout pour les pays chauds, niveau de vibration surtout sur terrains non préparés, etc, etc…).
Or il ya de nombreux fournisseurs ( Rockwell-Collins, Honeywell-Bendix, Thalès-Sextant, Universal, Cobham-Chelton, Barco, Becker, etc…).
GECI devrait donc nous informer du choix qu’ils ont fait, de l’avis des clients de leur Launch-Club sur ce sujet ( Qui a dû être un des plus importants discutés) et nous informer des raisons qu’ils ont mis en avant pour faire e meilleur avion dans l’intérêt de leurs clients futurs.
S’ils ne l’ont pas fait, de nous informer de la date à laquelle GECI espère faire ce choix important.
Jean Quiquempoix

Question N°4 pour l’AG des 21/28-09 2010
Combien de MOUs pour Skylander ?
Le document de référence de l’AK récente donne 14 MOUs . Or la communication et/ou les déclarations des dirigeants de GECI nous en font totaliser 24, 4 de TransAsia, 10 de Global Aerospace Logistics ( GAL) et 10 de UAE Air Force.

Le document du CA T1 de GECI daté du 10 Aout 2009 parle de Skylander pour TranAsia :
« Les premières livraisons sont planifiées pour juillet 2012 pour la société TransAsia qui a commandé 4 appareils SK-105, et qui devrait donner lieu au versement des premiers acomptes dans les toutes prochaines semaines. «

Notons en passant qu’on parle de commandes , alors que ce sont des MOUs, et qui s’adressaient à la version disparue dy SK-105, puisqu’on était au salon du Bourget. Egalement, les acomptes dans les prochaines semaines, on en parle depuis 14 mois.

Le document GECI http://www.geci.net/files/UKPDF20091119_DUBAI.pdf indique avoir reçu une Lettre d’intention pour 10 Skylander de GAL , avec même des précisions sur les dates de livraison.
Curiosité : La version française du même texte parle d’un « protocole d’accord pour la commande ferme de 10 avions avec la société Global Aerospace Logistics LLC « .
Voir : http://www.geci.net/files/FRPDF20091119_DUBAI.pdf
Ce n’est pas la même chose, quand même !

Puis on passe au Salon de Berlin. Là, pas de communication officielle de GECI, mais un article dans lequel un cadre dirigeant, Directeur commercial parle :
http://www.arabianaerospace.aero/article.php?section=defence& ;arti cle=uae-defence-force-opts-for-new-french-utility-aircraft
Extrait :
“ Last week I was in Abu Dhabi for discussions with the Emirates air force. There was interest at a very high level for 10 aircraft and we signed an MoU ” .
Cet article a été repris par de nombreux autres journaux et sites boursiers.

Alors la question pour l’AG est simple ?
14 ou 24… et si 14 seulement, quels sont ceux qu’il faut enlever du bilan des communications ? Et pourquoi ?

Jean Quiquempoix

Question N°5 pour l’AG des 21/28-09 2010
Livraison futures du F406
On apprend donc dans la documentation officielle de GECI qu’il faut 10 mois entre la signature d’un contrat et la livraison du premier avion du contrat.
Donc 10 mois à partir de l’AG du 21/28 Septembre amène à Fin Juillet 2011.
GECI peut-il nous dire, en AG si :
• Il y aura d’autres livraisons que le Tunisien en 2010 ?
• Si les 2 F406 pour l’Australie, annoncés dans un document comme « Commandes fermes » et dans la doc de référence de l’AK comme étant « toujours en négociation » sont toujours à considérer comme des produits susceptibles d’être réellement vendus.
Voir liens : http://www.info-financiere.fr/upload/ACT/2009/08/FCACT008256_20090811.pdf
Et :
• Il y aura d’autres livraisons jusqu’en Juillet 2011, combien et pour quels clients ?
• A quelle date sera livré le F406 N°100 et si GECI en fera une cérémonie particulière ?
• Dans ces circonstances, ils pensent respecter le plan de marche qui prévoit de délivrer pour 2010-2011 3 avions et d’en rétrofiter 1,5.

Jean Quiquempoix

Question N°6 pour l’AG des 21/28-09 2010
Options Standard pour les premiers clients
A la définition initiale d’un avion qu’on présente à des clients, on fait une liste des options les plus demandées ( Par exemple par le Launch Club), liste qui s’appelle « Options Standard » et qu’on développe bien sûr dans le cadre du développement initial, donc dans le cadre de la certification initiale.
La valeur de leur développement est donc répartie sur les espoirs de vente, contrairement aux « Options Clients » qui, elles sont intégralement financées (NRC et RC) par le client demandeur.
Tous les constructeurs publient cette liste le plus tôt possible afin d’attirer l’intérêt des clients.
Comme pour les voitures c’est la liste des options « immédiatement disponibles » et à prix fixe.
Par exemple, pour le Twin-Otter-400, on peut la trouver sur ce lien , page 4 : http://www.vikingair.com/uploadedFiles/400S%20Multi-Page.pdf
GECI, dans sa dernière brochure de Chambley du 03 Juillet est complètement muet, non seulement sur l’équipement de base de l’avion, mais sur la liste des « Options standard ». Dans ces conditions, comment peuvent-ils espérer négocier une « Commande ferme » ?
La question est donc :
Quand apparaitra dans la communication officielle de GECI cette liste d’Options Standard «, sans les prix bien sûr ?
Ce serait un signe d’avancement considérable de discussions avec les clients ;
Jean Quiquempoix

Question N°7 pour l’AG des 21/28-09 2010
Launch Club, Passé, Présent, Futur
On va s’intéresser ici au « Launch Club », qui est présent sur le site de GECI, voir : http://www.geciaviation.com/fr/sk105.html.
La participation au « Launch Club » présente de nombreux avantages listé sur ce lien. Les voici :
• Les membres sont prioritaires sur les commandes du SK-105
• Les membres sont invités à donner leur avis sur la configuration de la cabine ainsi que sur toutes les fonctionnalités de l’avion pours lesquelles l’avis de l’utilisateur est crucial.
• Les membres reçoivent la newsletter du SLC contenant les informations sur les avancées du programme
• Les membres sont invités à assister à d’importants événements où le Skylander est représenté.
• Les membres sont invités à participer aux événements majeurs organisés par GECI International & Sky Aircraft.

La composition du « Launch Club » est inconnue, ce qui déjà est une curiosité. Je n’ai pas souvenir que les « Clients de lancement », chez Airbus aient participé à l’analyse et l’amélioration d’un projet en restant anonymes. Au contraire !
Seule information disponible par Mr Bitboul le 28 Mai 2007, « Le " club de lancement ", actuellement constitué de 9 membres, devrait être renforcé par l'arrivée de 6 nouveaux candidats « .
On ne va pas non plus retourner le couteau dans la plaie en indiquant quel est le DG de Skylander qui a lancé cette idée.
Ce qui est très intéressant, c’est que le « Launch Club » a été créé dans la version SK-105/1, donc la version qui a été présentée au salon du Bourget 2009. Cette version ayant été abandonnée en catastrophe au salon du Bourget, pour la reconstruction d’un SK-105/2, il serait intéressant pour les actionnaires de savoir ce qu’en pensaient ces membres du « Launch Club « .
A salon du Bourget 2009, il y a eu une « Journée des actionnaires », mais il n’y a pas eu , à ma connaissance une réunion du « Launch Club «, contrairement aux promesses des alinéas 4 et 5 des avantages décrits ci-dessus . Qui le sait ? Geci va donc nous le confimer ou pas. Car s’il n’y a pas eu cette réunion, à quoi sert ce « Launch Club « .
Et s’il y a eu une réunion, on sera intéressé de savoir si les participants ont été informés ou sollicités sur nombre de points techniques ou programmatiques.
Puis de nous dire quels sont les arguments qu’ils ont développé pour convaincre GECI de refaire son avion à 100%, avec de telles pénalités de performance, de charge utile et de prix.
- Ont-ils participé aux chois fondamentaux des équipements en particulier ?
- Ont-ils donné des avis sur la conception de la cabine, qui n’utilise plus, sauf modification importante et coûteuse, les conteneurs LD3 ?
- Ont-ils donné un avis sur le cockpit, par exemple la commande moteur à 3 leviers, alors que des avions « modernes », vieux déjà de 20 ans n’ont ont plus que 2 ?
- Se sont-ils prononcés sur la grande roue unique, avec les carénages ?
L’Armée de l’Air Française, fait-elle partie aujourd’hui du « Launch Club « ?
Et combien de newsletter SLC ( Skylander Launch Club) ont-elles été éditées et envoyées ?
En clair et en résumé, on demande à GECI de nous indiquer le vrai fonctionnement de ce club, depuis sa création, comment il a participé à la nouvelle définition du produit, et quel est son futur maintenant que la nouvelle définition est figée !
Et de nous indiquer, par exemple, parmi des dizaines de questions possibles, quand une réunion de ce Launch Club sera organisée à Chambley.

Jean Quiquempoix

Question N° 8 pour l’AG des 21/28-09 2010
Nous sommes donc fin Septembre, 4 mois après les « Premiers copeaux » , 3 mois après la déclaration d’ouverture de certification à EASA, et un mois après que Mr Bitboul ait déclaré la configuration figée.
Si l’on veut respecter les dates prévues de « premier vol », deuxième semestre 2011, tous les contrats doivent être passés. Pour la structure et les assemblages de sous-ensembles, bien sûr, mais aussi pour les éléments de systèmes qui représentent 65 % du coût de l’avion. Je n’oublie pas non plus tout ce qui est relatif à la préparation spécifique des prototypes ou des outillages de production et d’essai, ni ce qu’on appelle « Les appros à Long cycle «
Donc la question est très simple :
• A la date de l’AG, combien de contrats ont été définitivement signés, avec qui, et pour quel montant financier total .
Jean Quiquempoix

Question N°9 pour l’AG des 21/28-09
Essais en vol.
Le responsable des essais en vol et pilote d’essai, Mr Rebiére a donc déjà quitté Chambley depuis un moment. D’après un forumeur, sa femme aurait eu froid sur place…Mdr .
Si l’on en croit Mr Bitboul, on se rapproche dangereusement de cette phase d’essai en vol, et il y une très grande et très longue préparation à exécuter :
- Discussions avec EASA sur le programme et leur participation avec des pilotes d’essais « officiels », ainsi qu’avec les autorités du Contrôle aérien local pour ces vols qui sont régis par une législation particulière, la CER ( Circulation Essais-réception)
- Modifications de ( des ) prototypes pour ces essais ( Installation d’essais en vol, télémesure de sécurité, dispositifs d’évacuation d’un avion aussi rapide . Va-t-on par exemple, devoir monter un Y.E.S ( Yankee Escape System) adapté à ce type de machine ?
- Achat ou location d’outillages spécifiques à ce type de commandes de vol à câbles
- Etc, etc..
GECI devrait donc indiquer comment il compense l’absence de ce Pilote d’essai et s’il a l’intention d’en embaucher un autre, qu’il nous présentera bien sûr, comme le précédent.
Jean Quiquempoix

Question N°10 pour l’AG des 21/28-09 2010
Le hangar J-L Etienne est toujours encombré de 2 maquettes très anciennes, et qui sont toujours visibles et/ou visitées lors de manifestations diverses.
Il s’agit de la maquette en résine synthétique du Salon du Bourget 2009 , dite « Victoire de Samothrace », maquette d’un avion disparu, car mauvais ( sic !). L’avion nouveau ne lui ressemble pas du tout et donc il est regrettable qu’elle n’ait pas disparu
L’autre, plus ancienne encore, est une maquette de cockpit en bois, recouverte partiellement de feuilles de métal, qui date de 2005, réalisée à Bucarest et qui est arrivée à Chambley en transitant par Evora. Cette maquette était destinée à des études avec des clients, ce qui n’a apparemment jamais été fait. Elle aussi est complètement hors de la définition actuelle et ne saurait même être modifiée pour cet usage.
Question : Pourquoi restent-elles dans cette position troublante. On ne peut pas les remplacer ?
Jean Quiquempoix

Question N° 11 pour l’AG des 21/28-09 2010
Pose de la première pierre
On est déjà le 30 Aout.
GECI, dans son report de la " Pose de la Première Pierre ", pour motif d'absence du Ministre Borloo, et refus d'accepter le représentant de l' Etat proposé en alternative, le Préfet de la région Lorraine, a préféré annoncer le report de cette manifestation à Début Septembre.

Pas encore d'annonce de cet événement qui devrait donc se dérouler cette semaine ou la semaine prochaine ?
Pas d'invitations envoyées aux investisseurs fidèles des AG, aux politiques locaux, aux industriels lorrains ou français déjà sélectionnés et au Launch Club ?
Pas de programme de cette journée ?
Ou en est-on vraiment, dans le choix du maitre d’œuvre, du financement et des garanties à apporter en cas de financement externe, du planning qu’il serait bon de réajuster en fonction des difficultés en cours du programme, sur le plan Technique, Production, Financement ?

Jean Quiquempoix

Question N°12 pour l’AG des 21/28-09 2010
Ici la question est très simple et ne nécessite pas de développements préalables.
Comme GECI voit-il l’avenir à court terme, avec ou sans l’approbation du Conseil d’Etat pour l’entrée au capital de la région Lorraine ?
A ce jour, aucune indication ne penche dans un sens ou dans l’autre.
Jean Quiquempoix

Question N° 13 pour l’AG des 21/28-09 2010
Nous allons évoquer aujourd’hui les débats qui ont lieu à Reims concernant le site de Prunay, qui loge Reims-Aviation Industrie (RAI), toute petite société de 75 personnes environ livrant peu d’avions définis par Cessna , et Reims-Aerospace ( RA) , société de production de pièces et sous-ensembles significatifs d’avions.
Ces deux sociétés partagent le même bâtiment , seulement séparés par un faible grillage intérieur. Toutes les machines classiques et modernes en aéronautique sont disponibles chez RA.
Leur activité diminue régulièrement , licenciements et grèves y sont en cours et surtout, ils ont déjà créé une filiale à Bucarest « Reims-aviation Danube », point donc qu’ils ont maintenant en commun (sic !) avec GECI.
De nombreux problèmes ont l’air de se poser sur place, avec la fermeture de la célèbre BA-112, et certains ont l’air de penser que Prunay pourrait être fermé avec la disparition de RA et le transfert de RAI à Chambley.
Il est donc normal de poser à GECI la question suivante.
Que comptez-vous faire de Prunay, avec, sans, ou contre l’avis des populations locales ?
Ce sujet est-il intégré dans votre réflexion, compte-tenu de la date proche de votre bail de location à Prunay ?
Et votre intention de mettre au pot 10 M Euros pour le F406 à Prunay fait-il une part à ce problème ?
Jean Quiquempoix

Question N° 14 pour l’AG des 21/28-09 2010
Service Après-vente et maintenance

J’ai déjà signalé plusieurs fois que lorsqu’on vendait à des opérateurs « Pro » qui font voler leurs avions de nombreuses heures par jour, ils attachaient bien sûr la plus grande importance à un Service après-vente et à une organisation de maintenance, en particulier, mais pas seulement sur leurs problèmes de IP et d’AOG (« Initial Provisioning « et « Aircraft on Ground « )
Cela conditionne leur efficacité, car rien de pire pour un DAF d’opérateur qu’un avion qui ne vole pas.

Aucun opérateur ne commandera jamais un avion « ferme » s’il n’est pas convaincu de l’efficacité de cette organisation et s’il n’a pas reçu pour cela les garanties nécessaires.
Or, rien de rien du coté de GECI n’est dit à ses actionnaires et /ou investisseurs.

Il est donc nécessaire, maintenant que cette question soit portée en AG, puisque la demande de certification a été faite et le « gel de configuration » effectué. En effet, une partie de la responsabilité est transférable aux organisations mondialement connues, en fonction des choix contractuellement faits, surtout dans les Systèmes . Il faut donc auparavant savoir quels sont les fournisseurs « Systèmes » retenus et contractés.

Les concurrents, eux, font des pages sur le sujet depuis des années, dans leurs brochures commerciales.
Par exemple, j’extrais ceci de la brochure RUAG pour le DO-228-NG, qui vient d’être certifié, brochure de Juillet 2008 :
- Un support produit, 24 heures par jour, Sept jours par semaine, 365 jours par an, Quelque soit la localisation dans le monde.
La brochure de Chambley, elle est muette.

Il est donc temps que GECI nous présentes on responsable, son organisation, son planning d’implémentation, ses partenaires étrangers sélectionnés , de manière à donner confiance à ses investisseurs comme à ses clients.

J’avais demandé que ceci soit expliqué dans la fameuse Tribune de GECI, mais c’est mieux en AG, car cela vaut une belle présentation et une discussion sur la manière dont les clients, particulièrement ceux du « Launch Club « , participent à la définition ou commentent cette partie du projet.

Jean Quiquempoix

Question N° 15 pour l’AG des 21/28-09 2010
Utilisation de Skylander en givrage.
De nouveau, GEC a indiqué que la certification dite « En condition givrantes connues », ne serait lancée qu’après la certification.
Cette certification est coûteuse, longue car il faut trouver à portée de l’avion les conditions météorologiques ad-hoc, et apporter la preuve du bon fonctionnement du système de dégivrage sur une très longue période., dans les différentes conditions de gouttelettes de givre mesurée par des instrumentations sophistiquées à bord de l’avion.
La certification initiale sera donc limitée aux « Conditions givrantes imprévues » et on devra démontrer qu’on sait s’en sortie, à défaut de l’éviter.
De nouveau, que demandent et qu’en pensent le Launch Club ? Car ce sont des pros qui ont des services à rendre…et eux savent en particulier que les conditions de givrage les plus dures et les plus contraignantes se situent sous les tropiques, donc dans des zones ou la clientèle de Skylander montre de l’intérêt (Afrique, Asie, Amérique du Sud).
Par ailleurs, une information de GECI parue dans « Air et Cosmos » indique un dégivrage pneumatique. Ce serait donc un retour camouflé aux techniques anciennes des Boots, ou Piccolos.
GECI peut-il indiquer l’intérêt des membres du Launch Club sur l’une ou l’autre des ces techniques et celle qu’ils recommandent.
Question donc sur ce sujet :
• Que pensent les clients d’une certification d’avion amateur et non d’un avion d’usage professionnel pendant un certain temps
• Ont-ils un avis d’expérience sur le type d’installation qui leur plait et GECI va-t-il en tenir compte
Jean Quiquempoix

Question N° 16 pour l’AG des 21/28-09 2010
Brevets et innovation
Geci parle de temps en temps de ses brevets , comme un nouveau système de dégivrage ou la nouvelle porte coulissante
Rien n’est impossible .
Pour la porte coulissante, il y en a beaucoup et donc pourquoi pas un de plus.
Pour le système de dégivrage, là, il nous faut des explications, car certifier un système de dégivrage est clairement hors de portée du financement disponible chez GECI. Le seul avion disponible dans le monde occidental pour faire ce genre d’essais a disparu voici des années et n’a jamais été remplacé. Et il existe de nombreux systèmes existants et certifiés ( Piccolo , Suintement de Glycol , Boudins gonflables, petits marteaux, etc, etc…). le choix est large et Skylander n’est pas particulièrement critique dans ce domaine.
Mais la n’est pas le principal problème à éclairer.
Geci, avec la passion de l’innovation et de l’excellence dispose de 2 sociétés qui ont le label « Société innovante » d’ OSEO ( Anciennement Agence de la valorisation de la recherche), GECI et Reims-aviation Industrie. Or Mr Bitboul dans un interview à un journal lorrain, a clairement indiqué que SK-105/2 n’utiliserait aucune innovation.
Or que dit le » document de référence de GECI-aviation « page 51, au paragraphe 11.2 ?
11.2. Propriété intellectuelle (brevets, marques)
Aucun brevet de tiers n’est exploité par la Société.
La Société est titulaire de trois marques portant sur la dénomination « Reims Aviation » ou sur le logo utilisé par la Société. Ces marques font l’objet d’un contrat de licence conclu entre la Société et sa filiale Reims Aviation Industries lors du second apport partiel d’actifs.
La Société est également titulaire, depuis l’apport de l’activité Skylander, dont elle a bénéficié en février 2010, des marques Skylander et d’un enregistrement du modèle Skylander au titre des dessins et modèles.
La filiale Sky Aircraft est titulaire de la marque Sky Aircraft (enregistrements français et internationaux).
D’une manière générale, la Société estime n’être pas dépendante d’un quelconque brevet ou licence relatif à l’exercice de son coeur de métier.

Aucune trace d’un quelconque brevet technique donc innovant, même sur les sujets évoqués par GECI
La question est donc simple :
Hors les marques, qu’on peut aussi retrouver sur le site INPI, avec les marques GECI International, quels sont les brevets dont s’honore GECI ? Quand ont-ils été déposés et par qui ? Sont-ils acceptés et sous quel numéro ?
GECI garde-t-elle des brevets en préparation sous d’autres formes (Enveloppe Soleau, par exemple)
Et ces brevets auront-ils une application sur F406 ou SK-105/2 ?

Jean Quiquempoix

Question N° 17 pour l’AG des 21/28-09 2010
Depuis 2002, on voit, à chaque notification aux spécialistes financiers des besoins financiers croissants, du recul du point neutre et même une divergence certaine entre les besoins exprimés et le financement réputé « Sûr ».
Alors, pour ne pas rentrer dans les détails prenons seulement le « Point Mort ». Le 19/11/2009, Mr Bitboul indique dans une donc officielle de GECI que le point neutre est dorénavant entre 180 et 200 avions., pour un développement de 150 M euros
Lien : http://www.geci.net/presse/20091128_air_cosmos.pdf
Avant c’était un développement de 125 M Euros et un point mort de 165 avions
Lien : http://www.boursier.com/vals/FR/serge-bitboul-pdg-de-geci-interview-1728.htm
Et une autre information indique que le coût de développement est de 160 M Euros et le Point mortest à 300 !
Ne parlons pas de toutes les autres annonces, aussi nombreuses que variées et naturellement incompatibles entre elles
La question est donc :
• Sachant que faute de définition, de dossiers de consultation industrielle qui vont apparaitre formellement dans les 5/6 prochains mois, comment GECI peut donner comme certaine des informations comme le « Point Mort », le coût de production récurrent (RC) et le cout de développement Non Rrécurrent ( NRC)
• A quelle date pense-t-il être en mesure de mesurer son risque financier dans cette affaire et de le présenter dans un AG à définir, à ses investisseurs institutionnels ou particuliers.

Jean Quiquempoix

Question N° 18 pour l’AG des 21/28-09 2010
Cas du pilote automatique
Des professionnels adorent avoir un pilote automatique, surtout quand il faut affronter les conditions quelquefois difficiles d’un service régulier.
GECI a annoncé que ceci ne serait pas fait dans le cadre de la certification déposée, mais après.
Il y a déjà la une contradiction avec l’objet principal de l’usage de Skylander. En effet, pour transporter du fret de nuit en mono-pilote, il faut un pilote automatique, en plus d’une qualification des systèmes pour un seul pilote. Or mettre deux pilotes pour du fret, qui est fait généralement de nuit, obère les résultats d’exploitation de l’ opérateur . Le pilote automatique est un élément de sécurité extrêmement important pour tous les opérateurs
Il y a des quantités de modes disponibles, du très simple (Wing - leveler) au super-sophistiqué pilote automatique 3 axes qui peut faire de la R-NAV.
Pour ceux de la classe supérieure, le coût de développement est significatif, et la durée de certification peut atteindre un an, en fonction des réglages requis et des conséquences sur le réglage de l’avion.
On voudrait donc savoir, de nouveau vers quel type poussent les clients, via le Launch Club, et quand une décision de GECI sera annoncée sur le sujet.
Car ne pas avoir de pilote automatique certifié à court terme risque de freiner très fort des clients potentiels.

Jean Quiquempoix

Question N° 19 pour l’AG des 21/28-09 2010
Comparaison de 3 définitions d’avion Skylander.
Nous disposons à ce jour de 3 définitions d’avions Skylander, dans des documents publics ou non tamponnés « confidentiels »
- L’avion de Desmond Norman du 29/10/2002
- Le Leaflet d’Evora
- La brochure de Chambley du 30 Juillet 2010
Voyons donc les performances attendues sur les points principaux, sachant, bien sûr qu’aucun de ces chiffres n’a encore subi la sanction des Essais en vol, ni de la certification, Et surtout que pour un avion de cette classe de vitesse, les méthodes employées pour ces calculs était tout-à-fait adaptées.
- Charge utile maximale : 3300Kg - 3300 – 2700
- Masse maximum au décollage : 18500Lb - 18500 - 19000 ( Plus de marge de développement pour SK-105/2)
- Rayon d’action maximum : 1215 Nm - 1209 – 1100
- Rayons d’action a charge utile maximale (3300 Kg) : 252 Nm – 263 – Impossible
- Rayon d’action à la charge utile max du SK-105/2 ( 2700 Kg) : 600 Nm - 600 – pas indiqué (480 ?)
- Rayon d’action avec 19 passagers : 886 Nm – 917 – 800
- Distance de décollage CS-23 : 600m - 689 – 800
- Distance d’atterrissage CS-2 3 : 600 m - 689 – 560
- Vitesse maximale en croisière : 220 Kt - 230 - 235
- Vitesse de croisière économique : 190 Kt - 180 – 180
En résumé, un gain voulu la distance d’atterrissage, compensé par des pénalités extraordinaires en masse, charge utile et leurs conséquences naturelles en rayon d’action.
Et nous verrons dans un autre document (N°20) les conséquences aussi extraordinaires en prix de la machine.
Jean Quiquempoix

Question N° 20 pour l’AG des 21/28-09 2010
Quel prix de vente pour SK-105/2 ?
On va faire un petit exercice, à la portée de tout le monde sur le prix de SK-105/2, en n’utilisant que les données lisibles par GECI sur son site ou sur des sites liés.
Nous allons comparer les prix de SK-105 du jour (5,2 M Usd) avec celui du F406 ( 2,8 à 3,5 M Euros, soit 4,2 à 5,25 M Usd). Voir http://aviastock.com/fr/Aircraft/AD11520. L’info a disparu du site, mais des C/C de consultations anciennes sont toujours disponibles.
Le prix le plus cher d’un F406 « hors mission » étant normalement celui de l’avion équipé Passagers, on va comparer des versions équipées en passagers.
On constate immédiatement que le prix d’un F406 est supérieur à celui de SK-105, 5,25 M Usd contre seulement 4,9 Musd ( A la date de la publiction sur Aviastock) , et à ce jour ( fin Aout) au même prix 5,2 M Usd.
SK-105 est donc au même prix qu’un F406 en production dans la même société future GECI-Aviation.
Ceci est tout-à-fait anormal, car le SK-105, revu et corrigé par la nouvelle équipe est un avion traditionnel, en ayant rejeté les innovations et procédures envisagées jusque-là pour réduire à la fois les masse et les coûts. Les avions F406 et SK-105 d’aujourd’hui sont très semblables en termes de technologie de production, et même la communication de GECI s’en fait l’écho.
Pire encore, quand on prend les données publiées et qu’on compare SK-105 avec le F406
• Le moteur de SK-105 est plus puissant de 120% ( 1100 SHP contre 500SHP), or les moteurs se vendent pratiquement en Dollars par cheval.
• Il est facile d’évaluer, avec un peu d’expérience les masses et coûts des systèmes qui sont indépendants de la taille de l’avion ( Cockpit, avionique par exemple)
• Si on évalue, en prix et masses tous les dispositifs qui ne dépendent pas de la taille de l’avion, on trouve que la part liée à la taille de l’avion ( Câblages, structure, systèmes comme le chauffage, sièges passagers, surface de plancher, etc,…) est multipliée par 2,3.
• Les dimensions de l’avion sont plus grandes dans tous les sens d’environ 40 à 60%, or les pièces sont plus chères à fabriquer, à transporter, à manipuler quand elles ont plus grandes.
• Les dimensions intérieures sont plus grandes de 30 à 40%
• Le nombre de passagers augmente de 60%
• Le volume derrière les pilotes augmente de 300%

Et avec cela, on va être moins cher que le F406, qui fait vivre difficilement Reims-aviation ?
Il faut aussi noter que dans cette hypothèse, on remarquera que le F406 a été développé à peu de frais et que ces frais, sont totalement amortis au centième avion. Rappel, le F406 a été un hybride de 2 avions Cessna qui ont été arrêtés de production en 1986, soit il y a 23 ans, le fuselage ayant été repris du TITAN ( Cessna 404) et la voilure du CONQUEST II (Cessna 441). Et surtout que Reims-aviation a obtenu gratuitement tous les outillages Cessna, qui n’ont donc pas été amortis .

Comme il était fait état de 0,8 M Euros lorsque le coût de développement était de 115 M Euros et le point neutre à 160 avions, si on prend les hypothèses d’aujourd’hui ( 160 M euros et 300 avions), on doit mettre 0,6 M euro, donc 0,77 Musd.
Sur la base des éléments ci-dessus, il ne serait pas anormal que le prix de SK-105 s'établisse donc au minimum à 8,7 M Usd.
Or il reste 2 faits graves et une hypothèse à risque :
- Le F406 ne faisait pas vivre Reims-aviation et de loin, donc sa marge bénéficiaire était proche de Zéro. Ce ne sera pas, espérons-le le cas de SK-105/2, qui devrait faire quelque bénéfice.
- Et une hypothèse de risque majeur. Tous les spécialistes aéronautiques que je connais me confirment que ce coût de développement est bien faible, et hors chiffres habituels de plus de 25 %.

Alors à quel prix sera-t-il annoncé au printemps 2011, car GECI n’aura pas avant les éléments de prix et offres négociées nécessaires pour annoncer un chiffre digne de ce nom.

Mais de nombreuses évaluations statistiques accessibles que je ne vais pas détailler ici indiquent une augmentation de prix de vente par rapport au dernier prix indiqué par Mr Bitboul (5,2 M Usd) de 65 % au moins.

Alors, la question est :
- A quelle date, GECI aura-t-il les éléments définitifs et négociés lui permettant de construire son prix ?
- Ce prix sera-t-il annoncé par GECI comme les prix précédents depuis 2002, (et les 3,6 Musd) par une communication officielle accessible aux actionnaires ?


Jean Quiquempoix

samedi 13 novembre 2010

Avancement du volet "Médiation" avec l'Adam

Le message ci-dessous signé Salimar ayant malencontreusement disparu de Bourso,  en voici de façon assez automatique une copie :

"Bonsoir,
J'ai eu Madame Neuville au téléphone aujourd'hui, elle a rencontré le médiateur pour évoquer le dossier Loyaltouch et m'a autorisé à vous communiquer le message suivant :
"Madame Neuville a rencontré Madame le Médiateur de l'AMF. L'affaire comporte des aspects qui permettent d'envisager une procédure de médiation, mais peut-être pas avec tous les établissements.
La décision devra être prise au cas par cas.
L'ADAM proposera, dans un délai de quelques jours un mandat afin de pouvoir agir au nom des actionnaires désireux d'entreprendre cette démarche".
Bien cordialement
Jean-Michel COURSET"

Rappel : pour comprendre les enjeux de cette médiation, les personnes à qui elle peut s'appliquer, se référer à la partie "documents" du site de défense des actionnaires, sur
 http://défense-actionnaires-lt.com/index.php?option=com_docman&task=cat_view&gid=18&Itemid=110

En substance, selon ma vision, pour les actionnaires dont les IF ne les ont pas alerté du caractère particulièrement peu protégé du compartiment EA d'Alternext, et qui le souhaitent, il s'agit de mener avec eux une médiation via l'AMF, avec les soutien de l'Adam, en vue de faire valoir l'absence d'information sur le caractère complexe des actions cotées sur ce segment, et qui peuvent expliquer l'absence de réaction de l'AMF lors de la publication au JO de simulations de comptes 2008 habilement présentées. Simulations dont la synthèse a été reproduite sur l'ensemble des sites boursiers comme étant représentatifs des vrais comptes, ces derniers faisant apparaitre une perte de 19 M€ en place des 7,2 M€ de bénéfices annoncés.

Naturellement, cette action n'est en cas aucun exclusive de plaintes au pénal (que de nombreux actionnaires ont initié d'eux-mêmes) ni d'actions au civil. Toutefois, pour les actions au civil, il est nécessaire d'avoir les résultats de cette étape, ainsi que la position des obligataires, avant de lancer une action commune.

Pour ceux qui n'auraient pas encore lancé leur plainte au pénal, ils peuvent attendre encore un peu, le temps de savoir si l'ensemble des plaintes est dépaysé sur Paris, ou si elles peuvent continuer à être adressées à Nanterre. Pour ceux qui souhaiteraient malgré tout déposer tout de suite, les motifs peuvent être, en fonction du ressenti de chacun, aller de :
- une simple plainte pour communications mensongères, parution de comptes erronés. On rappelle qu'en sus des comptes 2008 "combinés" (de l'italien "combinazione?), Loyaltouch annonçait en mai une trésorerie pour le Groupe de 10 M€, avec une capacité supplémentaire de mobilisation de 50 M€ de créances, alors qu'au 1er avril, l'ensemble de ses filiales était déjà en cessation de paiement. Par ailleurs, le même communiqué faisait état de comptes examinés par le Directoire et le Conseil de Surveillance, en cours de certification par les Commissaires aux Comptes, toutes assertions que les CAC ont démenti, rapport à l'appui, lors de la dernière AG.
- une plainte pour escroquerie organisée, pour ceux qui pensent que, outre ces communications erronées (et les autres), les dirigeants ont sciemment organisé la ruine des petits porteurs, en procédant à des cessions d'actions qu'ils ont omis de déclarer à l'AMF, en  se livrant à des achats ruineux de sociétés au bord du dépôt de bila, en rachetant 15 M€ la licence Waaw  vendue 90% moins cher un an auparavant, etc...

NOTA : si l'un ou plusieurs des actionnaires considéraient que les dirigeants se sont livrés à des abus de biens sociaux, il est important de noter qu'ils ne sont pas habilités à porter plainte à ce seul titre, puisque les personnes habilitées à porter plainte dans ce cas seraient les dirigeants de la société elle-même. (Subtilités à faire valider par votre conseil juridique, mais en l'état,mieux vaut éviter une plainte sous ce seul motif).  Par contre, la conjonction de ces manoeuvres ruineuses  avec le reste des manquements des dirigeants peut elle, être un bon motif, si elle traduit une volonté d'escroquerie.



En tous cas, pour en revenir au post initial de Salimar, c'est marrant qu'il y ait encore des censeurs sur Bourso sur un point aussi neutre!

mercredi 27 octobre 2010

LT/AMF : En français correct, on dit. "Cela se Corse?" ou "Cela se Bahamas"?

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Interpellée ce soir par un article du Canard Enchainé de ce jour.  Le titre?

"Un gendarme de la Bourse au soleil des Bahamas". 

L'article parle d'un membre de la Commission des sanctions de l'AMF, Guillaume Jallenques de Labeau, PDG d'une société de gestion bien française, et accessoirement gérant d'un fonds bahamien "interdit à la commercialisation en France" selon l'aveu du même membre de l'AMF cité par le Canard.

Fonds en relation avec la société française de gestion via des relais en Suisse,selon une recette assez proche du "sandwich hollandais" par raccourci linguistique (Nassau, capitale des Bahamas, n'a pas de lien avec Orange-Nassau, ni en première approche naïve avec les antilles néerlandaises, n'est-ce pas?)

Mas bon. Quand je dis "cela se Corse", je pensais en fait à ce jeune homme responsable de l'enquête AMF sur les errements du cours de l'action et de la communication de Loyaltouch. (Pourquoi "jeune homme"? Vous connaissez des milieux plus machos que le monde la 'Haute' Finance? Où l'en enverrait au casse-pipe des routards aguerris? Par déduction, si quelqu'un parmi les 45 salariés de l'AMF s'occupe du dossier, c'est donc un jeune homme).  Donc supposons que ce jeune homme tente de creuser le dossier au-delà du seul périmètre actuellement dévolu à l'AMF sur le plan réglementaire.

Qu'adviendrait-il de son dossier, s'il est présenté avec, en plus de faits déjà évidents - communications erronées, ventes d'actions non déclarées..- d'autres éléments superflus tels que ceux décrits par le Gaapp dans sa "saisine du Parquet"? Le dossier aura t il l'oreille de Jean-Pierre Jouyet, le Président de l'AMF, qui se dit soucieux des risques systémiques du monde la finance, perversions fiscales y incluses?
http://laviedesaffaires.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/10/13/jouyet-nous-dansons-sur-un-volcan-financier.html

Ou bien l'oreille plus nuancée du Président de la Commission des sanctions, Daniel Labetoulle? Qui lui, pourrait être influencé par les arguments de son subaltene, gérant d'un fonds basé aux Bahamas, etc?

Difficile de comprendre les interactions! Allez, je vais me changer les idées et me prendre un cocktail. Un doigt de Curaçao, 3 de jus d'Orange... sans oublier une bonne dose de Bitter.

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vendredi 22 octobre 2010

Olivier Pardo, un nouvel avocat de poids pour Querou

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C. Quérou fait désormais appel aux services de Olivier Pardo.

Cet avocat très médiatique a notamment défendu avec succès les intérêts de B. Tapie lors de sa conciliation avec l'Etat Français dans l'affaire Adidas/Crédit Lyonnais.
http://www.laprovence.com/article/france/bernard-tapie-ne-doit-rien-a-nicolas-sarkozy-selon-son-avocat


Défenseur successivement de Imad Lahoud dans l'affaire Clearstream, et de Ziad Takiedine dans l'affaire de l'attentat de Karachi qui a fait entre autres 11 morts parmi les employés de la DCN, O.Pardo s'est opposé à deux reprises à  Villepin, l'ennemi juré de Sarkozy. 
http://www.20minutes.fr/article/357581/France-La-defense-d-Imad-Lahoud-fait-profil-bas.php
http://www.eitb.com/infos/politique/detail/273310/clearstream--villepin-jean-louis-gergorin-sont-menteurs/ 


La seconde confrontation s'est traduite par une plainte en diffamation contre Villepin, à l'occasion de la parution d' un rapport parlementaire faisant le lien entre l'attentat de Karachi et l'arrêt du paiement de commissions occultes versées à la société panaméenne Mercor dans le cadre du contrat Agosta.

Ce rapport a donné lieu par la suite à la publication d'un livre, "le Contrat" (Francis Arfi et Francis Lhomme) dans lequel D. De Villepin expose les raisons pour lesquelles Chirac  soupçonnait un "financement des réseaux balladuriens". Parallèlement, et toujours pour le compte de son client Z. Takiedine, O. Pardo a aussi porté plainte contre les employés de la DCN qui avaient témoigné devant la commission parlementaire, en arguant d'un "montage".

http://www.lejdd.fr/Societe/Justice/Actualite/Takieddine-attaque-Villepin-193574/ 



Parmi ses autres clients célèbres, on trouve le provocateur Eric Zemmour.
http://www.lepoint.fr/actualites-medias/2009-12-07/litige-eric-zemmour-je-ne-cautionne-pas-les-violences-faites-aux-femmes/1253/0/402407 
http://www.marianne2.fr/Exclusif-Zemmour-repond-a-la-LICRA,-Mougeotte-se-fache,-ses-lecteurs-aussi_a189913.html 



D'une façon plus légère, il représente aussi un organisme franc-maçon, qu'il assiste dans ses improbables revendications en "concurrence déloyale" contre une association maçonnique, pour détournement de cotisations.
http://blogs.lexpress.fr/lumiere-franc-macon/2010/09/30/glnf-audience-judiciaire-contre-fmr-en-concurrence-deloyale/ 


Mais la plus instructive de ses victoires est peut-être son succès en appel contre l'ONG Transparence International, qui avait porté plainte pour corruption contre son client, Théodore Obiang, Président de la Guinée-équatoriale. Plainte jugée irrecevable, car relevant, selon le jugement, du seul rôle du Ministère public.

Sur le fond, O. Pardo s'était réjoui de ce succès, tout en précisant "Le responsable de la Guinée Equatoriale n'avait pas de biens en France et il était visé. Nous avons déposé une plainte pour dénonciation calomnieuse."

Au final, un gain sur la forme, donc, qui laisse préjuger ce que pourra être la ligne retenue dans la défense des intérêts de Quérou. 

(En octobre 2009, lors de la parution du jugement d'appel, Transparence International a dit se pourvoir en cassation- on ne sait pas où en est le dossier. A l'inverse, les plaintes contre Transparence international et le CCFD sont bien en cours, une première audience étant prévue le 5 novembre).
Sources : http://www.rfi.fr/actufr/articles/118/article_86091.asp
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20101014172459/teodoro-obiang-nguema-guinee-equatoriale-biens-mal-acquis-avocatsles-avocats-du-president-en-renfort.html


Une brève présentation de O. Pardo est disponible sur le site de sa société :
http://www.pbls-avocats.com/pba-pbls-avocats-olivier-pardo.html 

jeudi 14 octobre 2010

Il n'a pas de chance, Salimar!

Voilà un Monsieur qui a manqué de clairvoyance, et qui se retrouve scotché, comme tant d'autres, avec un joli paquet d'actions.  Au lieu de se résigner, il décide de se battre pour faire changer les choses et tenter de récupérer une partie de son investissement.  Et réussit à fédérer, au moins en intention, les petits porteurs victimes comme lui de l'incurie, au moins de l'incurie, de la Direction de Loyaltouch.

Bilan ce soir au compteur : 262 personnes qui manifestent un intérêt pour sa démarche : se regrouper et se faire aider par l'Adam.  Bien sûr, dans les 262 personnes, connaissant la versatilité des petits actionnaires, il est évident que dès qu'il faudra régler sa cotisation à l'Adam, plusieurs vont se défiler. Avec des arguments du style "finalement, est-ce qu'on est sûr que cela serve à quelque chose? Qui me garantit qu'on va gagner quelque chose? Comment je fais pour envoyer un chèque, j'ai plus de stylo? etc...."

Mais théoriquement il devrait quand même rester  un noyau solide.

Alors Salimar s'active. Il prépare des lettres-types. Des argumentaires. Il rédige les comptes-rendus des Assemblées. Il reproduit les documents d'actualité de type rapport d'alerte des CAC, rapport du Directoire lors de la procédure d'alerte. Il explique la démarche de l'Adam. Ses démarches à lui. Il donne l'adresse d'un site réservé aux PP. Il répond aux questions. Une fois ou deux, il s'énerve : "Prenez-vous en mains".
Bref, il se démène.

Et Patatras!  Double malchance ce soir.  Tout d'abord, la quasi-totalité de ses posts est supprimée. Y compris toutes les longues files d'explication patiemment alimentées. Y compris les argumentaires sur lesquels pouvaient se baser les PP pour déposer une plainte au pénal.

Et Patatras bis!  Déminor, qui avait dans un premier temps refusé le dossier, annonce qu'il est susceptible de l'accepter la semaine prochaine. Parce que "un investisseur important" les a contacté. Et donc, il va, avec cet investisseur "déterminer les moyens à mettre en oeuvre pour fédérer un maximum d'actionnaires et élaborer la meilleure stratégie d'action".  Tiens, il était temps!

Mais du coup, ça s'agit du côté des PP : et si Déminor était moins cher? Et si on avait plus de chances? Et on a droit à tout. Raté de peu la supériorité du privé sur le milieu associatif, mais d'un cheveu.  Et est-ce qu'on n'augmenterait pas nos chances en courant deux lièvres à la fois. Ah Salimar, merci de t'être démené, et bon vent....

Bien sûr, ce n'est qu'une minorité. Et bien sûr, dans ceux qui s'exprimaient, presqu'aucun ne n'est posé la question de la convergence de leurs intérêts avec celle de "l'investisseur important".

Un truc qui me ferait rire. On sait que Quérou veut tout mettre sur le dos de Scaglione. Et si c'est lui, le gros investisseur, ils font quoi? Ils mangent leur chapeau, et crient avec les loups?

Et si "l'important investisseur "est un fonds, cela donne quoi le recours enviagé pour défaut de conseil? Ils pensent vraiment qu'un fonds va accepter ce type d'action?  Et, à tout hasard (en regardant la liste des actionnaires au nominatif) si cet investisseur est AUSSI actionnaire de SCF ils font quoi? Le remake du calcul des parités? Car n'oublions pas que SCF risque d'être appelé en garantie pour la liquidation de com up com.

Bon,  cela va sûrement décanter. Mais je me dis quand même qu'il y a de sérieuses synchronicités dans la vie. Et que Salimar, petit actionnaire, n'inquiète strictement personne. Simplement, il n'a pas eu de chance, ce soir! 




PS Salimar : je ne saurais que trop vous conseiller la lecture de cet excellent article de la LCEN numéroté  6.I.4. Un morceau de posësie dans ce monde de brutes.
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Les filiales de Loyaltouch en LJ, avec cessation de paiement au 1er avril

Outre Loyaltouch, les filiales suivantes ont été elles aussi placées en liquidation judiciaire,

- Courant chaud,
- Global technologies
- La Régie Cadeaux
- Kouro Sivo Events
- Overdrive
- Com up com

avec toutefois
- une date de cessation de paiement fixée au 01/04/2010
- un liquidateur différent : pour les 6 filiales, le liquidateur est la SCP Ouizille-De Keating

Dans le cas de Com up com, qui est une société en nom collectif, les actionnaires de Strategic Corporate Finance auront un intérêt particulier à suivre les mouvements financiers enregistrés dans cette filiale,  puisque SCF peut être responsable solidaire de ses dettes.





COURANT CHAUD
Siren 518381959
Adresse 14 RUE CHAPTAL 92309 LEVALLOIS PERRET CEDEX
Evenements
Description Liquidation Judiciaire
Date du jugement 11/10/2010
Date de cessation des paiements 01/04/2010
Mandataires juge commissaire M. Brugere Pascal , juge commissaire suppléant Mme Richez Annie , liquidateur SCP Ouizille-De Keating Mission Conduite Par Me Christian Hart De Keating 51, avenue du Maréchal Joffre 92000 Nanterre
Tribunal NANTERRE
Publication
Source Tribunaux de Commerce
Date de parution 11/10/2010   

Les extraits des autres filiales ne sont pas reproduits, ils sont tous sur le même modèle.

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L'Adam accepte d'accompagner les actionnaires de Loyaltouch

Suite à une initiative prise par Salimar, qui a contacté l'ADAM  (Association de Défense des actionnaires Minoritaires) , celle-ci accepte le principe d'un accompagnement des actionnaires minoritaires de Loyaltouch.

Reste maintenant à concrétiser : les 256 actionnaires qui ont manifesté leur intérêt attendront les modalités pratiques d'inscription qui seront communiquées la semaine prochaine, probablement sur le nouveau site en construction :
http://défense-actionnaires-lt.com/

Le cadre des premières actions prévues par l'Adam, et annoncé par Salimar (JM Courset) est le suivant :
"Je viens d'avoir longuement Colette Neuville l'ADAM est d'accord pour soutenir notre démarche auprès du médiateur de l'AMF et pour étudier les autres voies de recours possibles.
Il n'y aurait dans un premier temps que la cotisation à verser (50€), c'est en fonction des options de poursuite qui seront définies que le budget sera défini et partager entre les adhérents qui souhaiteront continuer.
Une excellente solution donc qui nous permettra de bénéficier de la structure de la notoriété et du sérieux reconnu de cette association. Excellent argument de poids pour appuyer notre démarche.
L'Adam centralisera les cotisations et les dossiers individuels, j'aurais toutes les informations pratiques en début-milieu de semaine prochaine.(...)"
(source : message de Salimar sur
http://www.boursorama.com/forum-loyaltouch-accord-de-l-adam-403028498-1 )

mercredi 13 octobre 2010

Rhooo, les méchants banquiers!

Ainsi, C. Quérou nous l'a appris lors de l'Assemblée Générale du 30 septembre dernier : si Loyaltouch et 6 de ses filiales sont aujourd'hui en Liquidation Judiciaire, c'est à cause de :

  • M. Scaglione, Président du Directoire, (et membre unique du Directoire pendant un mois d'ailleurs, sans que le Conseil de Surveillance ne réagisse) qui a mal tenu les comptes, et n'a pas fait un reporting suffisant. Qui a tout caché à CQ, donc.
Marrant.  Je veux bien croire que M. Scaglione fonctionne à l'ego, qu'il ait tout fait pour obéïr aux ordres de CQ, et qu'il soit de plus un menteur invétéré....  Mais de là à laisser croire que CQ n'était en rien au courant des graves problèmes de trésorerie de ses entreprises???  Parce que quand même, quand MS revenait d'un rendez-vous avec les banquiers, en annonçant que OK, il acceptaient un lease-back du matériel, CQ devait se douter que s'il y avait une telle urgence à trouver des financements, c'était bien qu'il y avait un petit problème??

Et puis, quand on fait de la retape auprès de ses voisins de quartier pour souscrire à SCF afin d'injecter des fonds dans la pépite qui en a tant besoin, on doit commencer à réaliser que c'est sérieux?   Quand en tant de Président Directeur Général, l'an dernier, on lit que les Commissaires aux comptes ne certifient pas le tableau de trésorerie qui a été communiqué trop tard pour pouvoir être étudié, normalement, on est vigilant sur ce point non?

En théorie, en tant que Président du Conseil de Surveillance, on se réunit "aussi souvent que de besoin". L'un des besoins, pour une société censée établir ses comptes dans les trois mois après la clôture de l'exercice, c'est par exemple de se réunir pour examiner lesdits-comptes. Ou leur ébauche.  Attendre mi-avril pour le faire, puis mi-mai, puis ne plus se manifester, c'est de la responsabilité du Conseil de Surveillance. Et pas du seul Directoire.

Quand en mai on signe un communiqué annonçant des "comptes arrêtés et en cours de certification", c'est par inadvertance?

Bon, puisqu'il nous le dit, Christian Quérou n'y est pour rien. C'est tout de la faute de Scaglione!

  • N'oublions pas les forumeurs : si depuis un an Loyaltouch a une activité quasiment inexistante, c'est la faute des forumeurs qui ont dit du mal de la pépite. AAAARF!

  •  Mais sutout, il y a ces méchants banquiers, qui ont dénoncé les financements pour les uns, refusé de nouveaux concours pour les autres. On ne parle pas de UBS, la banque historique du Groupe, mais de la société Générale. Et de E.C.S., sa filiale de financement en location opérationnelle informatique (LOI)

Quézako, la LOI?  Tout simplement, certaines sociétés préfèrent financer leur parc informatique en le faisant acheter par une filiale bancaire, puis en lui louant le matériel. Cette formule est généralement assortie d'un contrat de renouvellement, qui fait que la société peut mettre à jour fréquemment son matériel sans avoir à se soucier de la revente de l'ancien. Et puis cela permet d'étaler les charges. Jusque là, du très classique.

Sauf que là..... comme il n'y avait plus quasiment aucun client, il fallait bien trouver des fonds pour assurer le quotidien. Jaillit alors du cerveau de ??? (la justice tranchera peut-être, mais comme il faut bien un fusible, je parie pour des contrats signés par MS) cette idée géniale : mettons notre matériel en lease-back.  Traduction : on revend notre matériel à une société de LOI, on le conserve physiquement dans la société, et on lui  verse en échange un loyer...

Simple non?  Un peu curieux pour du matériel informatique qui était peut-être déjà obsolète, mais dans la vie, il faut assumer.

Re-sauf que,  ils ont fait quoi chez LT?  Ils ont vendu à E.C.S. tous leurs postes de travail et leurs serveurs.  Sur la base d'une copie de l'inventaire.  En oubliant de leur préciser qu'une partie de ces matériels était déjà financé en crédit-bail par Ge Capital, un concurrent d'ECS. Donc qu'ils n'en n'étaient pas propriétaires....

Au passage, parce qu'il faut bien continuer à vivre, ils leur ont vendu en lease-back LA licence Dotsoft. La fameuse licence internationale-disponible uniquement-en -français achetée in extremis 500 K€ à son fournisseur. Dotsoft, on s'en souvient peut-être, n'avait accordé qu'une licence d'exploitation à LT.  Et avait tiqué quand LT avait englobé cela dans la "Master-licence" vendue à Waaw. Loyaltouch avait alors racheté une licence plus complète, pour 500 K€, qui lui donnait le droit de la revendre en Europe à toute société exerçant dans le même secteur d'activité qu'elle.
(voir : http://loyal-touch.blogspot.com/2010/07/difficultes-de-tresorerie-confirmees.html)

ECS n'exerçait pas précisément dans le secteur du marketing ou de la vente en ligne, mais nécessité fait loi. La "Licence internationale", qui au passage demandera des centaines de K€ ou des M€ pour pour pouvoir être adaptée aux besoins d'autres clients, a donc été revendue à ECS. Je ne vous dirais pas le prix. Je ne le connais pas. Mais mon petit doigt me dit que c'était pour plus de 500 K€!

Bon. Les jours passant, et salariés et fournisseurs continuant à s'impatienter comme des oiseaux au nid, il fallait trouver autre chose.  Loyaltouch a donc vendu en lease-back des "projets de/en développement". Autrement dit : Monsieur le banquier, je vais pisser trois lignes de code, vous ne voudriez pas m'avancer quelques millions d'euros? Merci, les lignes de code seront à vous dès qu'on aura fini!

Et puis un jour, ECS (ou sa maison-mère, la Société Générale, qui finançait des comptes-courants ou de l'affacturage, on ne sait trop) ont dit "STOP".

Vraiment, ils sont trop méchants, ces banquiers!
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PS : tout cela veut dire, au passage, qu'en l'absence de poste-clients (les quelques rares factures ayant été affacturées), et d'informatique, il n'y a quasiment aucun actif dans la société, face aux 60 à 80 M€ de dettes, hors OC, annoncées.... Et qu'au-delà des salariés, des actionnaires et des obligataires qui sont bien dans la panade, au delà des méchants banquiers qui ont dit stop, au-delà de la collectivité (Impôts et organismes sociaux) qui nationalisera une partie de l'ardoise,  il y aura quelques fournisseurs qui risquent de plonger grâce à cette belle histoire.

Mais Monsieur Quérou pourra vous le jurer : il n'y est pour rien, il veut rien concéder, en anglais SVP, qu'il ne suivait pas les affaires "day to day", et qu'il a peut-être été légèrement distrait en signant les comptes, non, pleurez braves gens : il n'y est pour rien.

Il parait d'ailleurs qu'il pense à suivre les traces de Nanard (Tapie, pas le Nanard Ze globeur) : se reconvertir en tant qu'acteur. Car avec ses années d'entrainement, il n'aurait  jamais aussi été aussi brillant, dans le rôle du Président contrit, que lors de son dernier passage lundi, au Greffe du Tribunal de Commerce.

mardi 12 octobre 2010

Le texte officiel : cessation de paiment au 25/07

LOYALTOUCH
444 247 936 R.C.S. NANTERRE
Adresse : 14 RUE CHAPTAL 92300 LEVALLOIS PERRET
Activité (libellé code NAF) : Vente à distance sur catalogue général Imprimer

Le Greffier du Tribunal de Commerce de NANTERRE certifie que les recherches faites concernant les procédures et déclarations ci-après :

- règlement judiciaire et liquidation des biens
- déclaration de cessation des paiements (procédures ouvertes avant le 1er janvier 2006)
- redressement ou liquidation judiciaire

- procédure de sauvegarde

concernant l'entreprise ci-dessus ont donné pour résultat :

Date : 11/10/2010 N° : 75059
JUGEMENT DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NANTERRE PRONONCE EN DATE DU 11/10/2010 , LA LIQUIDATION JUDICIAIRE SOUS LE NUMERO 2010J00915 , DATE DE CESSATION DES PAIEMENTS LE 25/07/2010 , DESIGNE JUGE COMMISSAIRE M. BRUGERE PASCAL , JUGE COMMISSAIRE SUPPLEANT MME RICHEZ ANNIE , LIQUIDATEUR ME LEGRAS DE GRANDCOURT PATRICK 57/63, RUE ERNEST RENAN 92000 NANTERRE , LES DECLARATIONS DE CREANCES SONT A DEPOSER AU LIQUIDATEUR DANS LES DEUX MOIS DE LA PUBLICATION AU BODACC . LE LIQUIDATEUR DEVRA DEPOSER LA LISTE DES CREANCES DANS LES 12 MOIS A COMPTER DU TERME DU DELAI DE DECLARATION DES CREANCES.

Document délivré le 12 octobre 2010

Ces informations sont à jour à la date du 11/10/2010

lundi 11 octobre 2010

Pas d'article ce soir

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Ou alors un seul.  Il est ici :

http://vivre-ensemble-notre-entreprise.blogspot.com/




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samedi 9 octobre 2010

AGS : ce qui est lamentable, c'est que cet

organisme, financé par les cotisations sociales, risque d'être utilisé pour compléter les revenus de certains margoulins.

Qui va transmettre à l'Administrateur judiciaire la liste des salariés précisant leurs salaires, ancienneté, et existence de mandats sociaux?  C.Quérou, ancien Président, s'est retiré, au moins officiellement. Aucun des trois administrateurs élus ne semble vouloir prendre ses responsabilités.  Reste Jean-François Goulon, nommé "DG" la semaine dernière (à quel titre d'ailleurs? Mandataire social? Nommé par l'AG? Ou salarié? ou aucun des deux?)

Donc, Jean-François Goulon, qui n'a, il l'a montré, qu'une connaissance que très partielle des société et de leurs salariés REELS, va transmettre à l'Administrateur judiciaire une liste qui lui aura été transmise par Sagazan.  Sans pouvoir vérifier si dans la liste ne se sont pas glissés quelques mandataires sociaux, ou des "salariés" munis d'un contrat de dernière minute. Ou des indemnités suspectes....

Comme il a l'habitude de gober n'importe quoi (il fait confiance à Sagazan : HA, ha, ha) et qu'il nous a encore annoncé pour hier un communiqué qui n'est pas venu, on peut compter sur lui pour se prendre très au sérieux, et transmettre à l'Administrateur judiciaire tout ce que CQ et Sagazan voudront bien lui indiquer....  (Ah oui, CQ n'est plus OFFICIELLEMENT dans la boucle....)

Même s'il peut être appelé en responsabilité en cas de déclarations erronées, vu le joyeux foutoir et les autres sommes en jeu, cela risque de passer comme une lettre à la poste. Il y aura t il encore quelques avantages perso payés par la collectivité?

Délais des avances sur salaires par les AGS

Pour les salariés :

Les dirigeants du groupe ont informé certains d'entre vous que, les salaires n'étant pas payés, et le groupe n'ayant plus de disponibilités pour les régler, ceux-ci "pourraient" être réglés dès la fin de la semaine prochaine par les AGS.

La prise en charge des avances sur salaires par les AGS ne peut commencer qu'à la déclaration d'une procédure collective (Sauvegarde, RJ ou LJ).
Une fois que la procédure est enclenchée (cela peut tout aussi bien être ce lundi, que lors d'une seconde audience) un administrateur judiciaire est nommé.

Celui-ci doit établir un relevé des créances salariales. En moyenne, cela prend dix jours. Sachant qu'ici, avec les nombre de filiales concernées, et l'état de la comptabilité, cela pourrait être un peu plus long....

L'administrateur judiciaire transmet ensuite ce relevé de créances, visé par le juge-commissaire, au CGEA, qui l'étudie, et procède dans les 5 jours au règlement des sommes à l'administrateur. Celui-ci doit reverser ces sommes "immédiatement" aux salariés.

Au plus tôt, donc, si une LJ est prononcée dès lundi, il vaut mieux prévoir un délai minimum de 15 jours, en fonction de la réactivité de l'Administrateur et des dirigeants de chaque filiale.

Pour plus d'info : forum salariés et http://www.ags-garantie-salaires.org/salaries.html 

vendredi 8 octobre 2010

JF Goulon, Nouveau DG! Ses premières compromissions.

Longue vie au nouveau Grand Timmonnier, Jean-François Goulon himself, jusqu'ici Président du GAAPP, et qui a été nommé hier DG de Loyaltouch.

Cela vous paraît ubuesque?  Ben non, mon colon! Le critical, alias "GAAPP"  a réponse à tout :

"Le GAAPP vous informe :
Auj. à 00:33

La société Loyaltouch a changé de statuts à la suite de l'assemblée des actionnaires du 30 septembre. Ces statuts ont été rédigés de sorte à ce que le président du conseil d'administration ne dispose des pouvoirs pour administrer la société sur le plan opérationnel.

 Il fallait donc nommer un directeur général afin de permettre la poursuite de l'exploitation du groupe."


[commentaire Deuxtroy] JFG, roi de l'enfume ou incompétent notoire? : un CA où personne au CA ne dispose de droits pour administrer une société, cela ne s'appelle pas un CA. Mais un conseil de surveillance. Or justement, l'objet d'un des votes était de passer du format "Conseil de Surveillance + Directoire" au format "Conseil d'Administration"!

Mais SURTOUT : Salimar, en séance, a bien posé la question de savoir  si cette modification des statuts recouvrait autre chose que la modification de gouvernance "Conseil d'Administration" versus "Directoire + Conseil de Surveillance". On lui a a assuré que oui en séance. Il a demandé expressément à ce que ce soit noté dans le PV de séance.  J.F. Goulon, garant de l'intérêt des petits porteurs était là. Et a forcément entendu. Et 4 jours après, le même JFG nous assure qu'il y a eu une modification des statuts qui ne permettait pas à la société de survivre si Zorro n'était pas arrivé?

Zorro, tu continues à te fiche de la gueule des actionnaires?

"Sans directeur général, c'était la banqueroute assurée."

Zorro, visionnaire de ma vie, permets-moi de te rassurer sur ton rôle : DG ou pas, et sauf surprise, la banqueroute  est assurée pour les dirigeants de Loyaltouch.  Car c'est quoi, une "banqueroute"?
"En cas d'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire, sont coupables de banqueroute les personnes mentionnées à l'article L. 626-1 contre lesquelles a été relevé l'un des faits ci-après :
1° Avoir, dans l'intention d'éviter ou de retarder l'ouverture de la procédure de redressement judiciaire, soit fait des achats en vue d'une revente au-dessous du cours, soit employé des moyens ruineux pour se procurer des fonds ;
2° Avoir détourné ou dissimulé tout ou partie de l'actif du débiteur ;
3° Avoir frauduleusement augmenté le passif du débiteur ;
4° Avoir tenu une comptabilité fictive ou fait disparaître des documents comptables de l'entreprise ou de la personne morale ou s'être abstenu de tenir toute comptabilité lorsque la loi en fait l'obligation ;
5° Avoir tenu une comptabilité manifestement incomplète ou irrégulière au regard des dispositions légales."
Source : http://www.lexinter.net/Legislation/banqueroute.htm

J'espère que c'était une erreur de termes, et que ton souhait n'est pas de mettre Querou et Sagazan à l'abri d'accusations de banqueroute?

 "Personne n'ayant accepté d'endosser cette responsabilité, le nouveau conseil d'administration de Loyaltouch a demandé au président du GAAPP s'il pouvait trouver quelqu'un au sein de l'association pour remplir ce rôle."



Pourquoi un être humain normalement constitué accepterait de prendre cette responsabilité? Le Conseil d'Administration vient juste d'être élu...  Sagazan n'a pas osé assumer?  Et quel mélange des genres!

 "Dans le délai extrêmement court pour trouver un "volontaire", c'est le président du GAAPP qui a accepté de prendre cette fonction. Fonction parfaitement éphémère, le temps d'accomplir les formalités nécessaires pour assurer la transition entre la conciliation et la nomination d'un administrateur judiciaire."


Il est certain que cela ne devrait pas durer très longtemps..... Par contre, j'ai de plus en plus de doutes sur l'existence d'une "procédure de conciliation". Puisque après la procédure d'alerte, les Administrateurs ont annoncé la cessation de paiement aux salariés.....


Le président du GAAPP a prévenu le Parquet de Nanterre de la situation particulière dans laquelle la société se trouvait et, dans cette période de transition, le président du GAAPP s'est mis en congé de la présidence de l'association.


Ah?  Tu as prévenu qui? Le Parquet?  Soyons simple : le procureur de Nanterre?


Un communiqué de la société sera diffusé vendredi."


Un communiqué?  Aujourd'hui?  Avec les comptes 2009 qui sont déjà prêts, sans doute?  Indécrottable!

Cessations de paiement à trancher lundi

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Selon des informations concordantes annoncées aux salariés du Groupe sur trois sites différents, une audience est prévue lundi prochain à 11 heures au Tribunal de Commerce de Nanterre, aux fins de se prononcer sur la cessation de paiement des sociétés suivantes :

 -Loyaltouch,
- La Régie Cadeaux,
- Courant Chaud,
- KS Events,
- Global Technologies,
- Optize,
- Com'Up.com.

Rappel : ces réunions sont publiques.

Sur le cul! Jean-François GOULON, nommé DG aujourd'hui!

Aujourd'hui, les salariés du Groupe ont été convoqués à 14 heures, à des réunions, tenues en trois lieux différents : Limas, Levallois et Paris.

Ces réunions ont été présidées par :
- un interne (Directeur Financier) à Limas
- C. de Sagazan, à Levallois
- Jean-François Goulon, à Paris.

Que venait faire Jean-François Goulon dans une réunion de salariés à Paris?  Alors que le thème de la réunion n'était pas particulièrement de disserter sur les attentats du 11 novembre, ou sur les droits des actionnaires?
Tout simplement, JF Goulon a été nommé Directeur Général de Loyaltouch.

Si, si. LE Président de l'association défendant soi-disant les intérêts des petits actionnaires s'est fait nommer Directeur Général.

Autant la nomination d'un membre du Gaapp
- au Conseil de Surveillance aurait pu se justifier (mais il n'y a plus de Conseil de Surveillance : le Gaapp a voté comme un seul homme  pour le passage à une structure avec Conseil d'Administration)
- au Conseil d'Administration pouvait s'admettre (à défaut de CS, et vu l'atmosphère de crise, c'était risqué mais permettait un droit de regard)

autant la nomination, EN PLUS du Président de cette association à un poste de DG opérationnel est stupide, risquée (pour les actionnaires) et surtout ridicule.  Monsieur Goulon n'a t il rien compris à ce que veut dire défense des actionnaires? Il ne comprend pas que les deux rôles de représentant des actionnaires minoritaires et de DG sont incompatibles?

Et surtout, cela rime à quoi? Désir de pouvoir personnel? Pour quelques jours avant la LJ?  Désir de museler ENCORE PLUS tous les PP qui souhaiteraient se faire entendre?  

Je me pose une question. Ce mec est-il :
- MEGALOMANE ?
- INTERESSE ?
- ou simplement, PLUS CON QUE NATURE?

jeudi 7 octobre 2010

Annonce : la prochaine recette à venir

PIGEONS FUMES AU BOIS DE SAPIN

Vente de licence : LA recette du soufflé à la pâte feuilletée

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Comme le titre le laisse présager, c'est une recette un peu indigeste.  Que les cordons-bleus les plus fins ont du mal à réussir du premier coup. En général, il faut qu'ils s'y reprennent à deux fois après un premier essai raté.

1. Identifier une société-cible, oeuvrant dans un secteur assez proche du votre.

2. Envoyer en éclaireur un "consultant de haut vol" de vos connaissances. Pour faire plus vraisemblable, lui demander de créer une société financière américaine.  Et de se procurer la carte de visite correspondante. Cela doit donner quelque chose comme ça :
E.L.
Binom Holding LLC
2120 Carrey Avenue
Cheyenne - Wyoming 82001
USA
 Au titre du premier tour de la pâte feuilletée.

3. Deuxième tour de la pâte feuilletée. Faire paraitre un communiqué de presse annonçant que vous vendez votre licence de l'enfer de Dieu qui va rapporter plein de sous à Binom Holding. Au prix de 1,2 M€.

4. Troisième tour de la pâte feuilletée : faites créer une autre société, par exemple "Londell Ltd". 

5. Débrouillez-vous pour que votre consultant de haut vol fasse à avaler à votre cible que vous êtes épatés par son business-model,  et que vous souhaitez profiter de son savoir faire et de son carnet de relations pour assoir votre développement à l'international. Et que vous êtes prêt à entrer à hauteur de 10% dans toute filiale qu'elle pourrait créer à cet effet. 

6. Quatrième tour de la pâte feuilletée : si vous et votre consultant de haut vol avez été convaincants, la cible devrait créer une filiale. Le consultant doit convaincre la cible que vous êtes un parfait Innocent dans le monde des affaires. Et que si elle ou sa filiale prennent une participation dans la société Londell, à laquelle la licence sera revendue, la fortune est assurée pour elle. 
D'autant plus que vous êtes prêt à investir 1.4 M€ dans la filiale. 1.2 M€ pouvant lui servir à investir dans Londell (et au passage l'aider à payer la licence) plus 200 K€ en rétribution de ses conseils de visionnaire et de ses bons et loyaux services.

A ce stade, c'est tout bénéf pour vous : vous avez augmenté votre CA (surtout si vous êtes capable de faire avaler à vos actionnaires la légende des CA "pro-forma combinés"). Vous avez augmenté votre RN (1,2 M€ de profit exceptionnels). Et vos actifs au bilan.  Et avec un peu de chances, pour que la cible rêve comme Phyt,vous allez pouvoir la mettre en entier dans votre giron en proposant au dirigeant un échange d'actions. Enfin, ça c'est à condition que.... 

7. C'est là que le tour de main est indispensable pour le cordon-bleu. Vous n'êtes à l'abri d'aucun incident : four trop chaud, beurre trop froid, ...   Si un pépin de cuisson arrive, faites valoir à votre cible que vous avez payé, en plus, 270 K€ à EL. Et que si la recette a raté, c'est de sa faute.....

8. Si la cible se révolte, n'hésitez pas à transiger avec elle : faites-lui valoir que, A CAUSE D'ELLE, vous vous retrouvez avec une créance pourrie, puisque la vente de votre licence à Londell doit être provisionnée. Acceptez ensuite d'annuler l'opération. Mais prenez-en de la graine!

9. Demandez à votre consultant de haut vol de créer une autre société. Par exemple Waaw LLC.  Dont vous n'oublierez pas d'être actionnaire.  Et mettez en oeuvre votre imagination pour trouver une petite variante à la recette qui permettra, cette fois, de n'avoir pas à subir les problèmes de four trop chaud ou de beurre trop froid.

BON APPETIT ! 






La bonne nouvelle DU JOUR

Suite à plusieurs mails sur ma MP, j'ai décroché mon porte-monnaie, et suis allé faire un tour sur Infogreffe.

La bonne nouvelle du jour, c'est que Global Technologies ne fait l'objet d'AUCUNE PROCEDURE COLLECTIVE sur le site. Infos mises à jour hier.

Le titre est bien "la bonne nouvelle DU JOUR"

lundi 4 octobre 2010

Il va être temps de passer aux choses sérieuses

Car personne ne portera plainte à votre place.

Deux articles incontournables pour comprendre l'actualité de LT

Pour ceux qui n'ont pas le temps, ou qui ne liraient pas le forum Bourso dédié à Loyaltouch, il y a deux messages incontournables à lire.

Le premier, le "compte-rendu officieux" publié par Salimar, a déjà été censuré, (comme d'ailleurs tous les posts qui témoignaient de déclarations faites lors de l'AG du 30 septembre). Sans doute en raison de la "politique de secret" contre laquelle Salimar, après réflexion, a fini par s'insurger. Quoi que.... Salimar n'est pas le genre de personne à "s'insurger"!  Il présente au contraire ses arguments contre la censure via des propos d'une prudence, d'une humilité, qui ne peuvent qu'emporter le respect malgré une légère inexactitude lorsqu'il en appelle, en parallèle, aux règles de tenue des Conseils Municipaux, qui sont par essence publics.  Mais pour le reste, et pour les amateurs de baffes policées, c'est un régal. C'est ici :

"Cher Maitre-Lettre ouverte"
http://www.boursorama.com/forum-loyaltouch-cher-maitre-lettre-ouverte-402687008-1

Son compte-rendu PERSONNEL ET NON-OFFICIEL est, entre autres,  ici :
http://www.boursorama.com/forum-loyaltouch-compte-rendu-non-officiel-402727314-1 

Quand à l'analyse de la démission de Quérou, abondamment présentée, à tort, comme résultant d'un coup de force du Gaapp, lire l'excellente analyse personnelle de Everflow, sur :
http://www.boursorama.com/forum-loyaltouch-mon-avis-sur-cq-402735945-1 


Nota : everflow avait publié les grandes lignes de ce message dans une réponse à Critical. Le post a été censuré.

Avertissement  aux censeurs : si l'un de ces trois postes venait de nouveau à disparaitre, il est évident qu'il se retrouverait sur ce blog cité in extenso. Je ne le fais pas pour le moment par respect des droits d'auteur, et n'ayant pas la permission des dits auteurs. Mais je vous assure que suis prête à négocier après coup avec eux si un crétin (si, si, je pèse mes mots, que les crétins m'attaquent pour insulte ;) venait à réitérer les coups de ciseaux.

Sursauté, ce soir, en lisant dans les échos "Une vaste escroquerie..."

On y parle d'une "vaste escroquerie internationale" d'un montant de 100 millions d'euros. Affaire impliquant une soixantaine de personnes, et démantelée par la section de recherches de la Gendarmerie Nationale.

L'enquête a duré 3 ans. Les victimes? De grandes banques, telles que BNP Paribas, Banques populaires, Fortis, Natixis, et Oséo.

Seules consolations : au moins, vu la capacité d'absorption des victimes, il n'y aura pas de conséquences sur l'emploi. Et probablement peu en termes de destins individuels.

Source : les échos, version papier, page 29. Information initialement parue dans "Le Parisien" "d'hier" selon les échos,

samedi 2 octobre 2010

L'imagination au pouvoir

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Ainsi, il serait nécessaire de rencontrer les victimes de cette triste arnaque pour réaliser les dégâts qu'elle a pu causer?

Et penser que ceux que vous n'avez pas rencontré n'appartiennent pas "à la vraie vie"?

Terrible manque d'imagination. Qui justifierait que certains s'accrochent aux minces filets d'espoir que l'on veut bien leur prodiguer, pour éviter de regarder la réalité en face? Parce que tant que l'on n'a pas touché la réalité du doigt, elle n'existe pas?

Il est curieux de voir que ceux qui continuent à dénoncer les mensonges (toujours en cours, jusqu'à la nausée) focalisent autant de reproches, et que ceux qui ont contribué à vous enfumer sur ce dossier (Merci aux Querou, Sagazan, Critical et autres) soient quasiment loués comme des sauveurs possibles.

jeudi 30 septembre 2010

AGO : abracadabra! Plus de procédure d'alerte.

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Ils ont fait fort quand même, nos compères.

Car rappelons que la double AG d'aujourd'hui devrait traiter :
- en AGE du changement de statut, et élection du CA
- en AGO, de la procédure d'alerte lancée par les Commissaires aux comptes. Le lancement d'une procédure d'alerte est un évènement grave dans la vie d'une entreprise. Et NORMALEMENT, ne se traite pas à la légère....

Bon sang!  "NORMALEMENT" disais-je.... Donc inapplicable à Loyaltouch! Monsieur l'avocat (qui assistait à une réunion 'd'ordre privé')  nous a sorti un argument imparable : les résolutions concernant ce point ont été retirées de l'ordre du jour. Sous prétexte que l'entreprise demandant une procédure de conciliation, la procédure d'alerte était caduque!

A la fin de la réunion, c'est dans une indifférence quasi-générale que les CAC ont respecté leurs obligations :
"Article L823-12
Modifié par Ordonnance n°2009-104 du 30 janvier 2009 - art. 10
Les commissaires aux comptes signalent à la plus prochaine assemblée générale ou réunion de l'organe compétent les irrégularités et inexactitudes relevées par eux au cours de l'accomplissement de leur mission.
 

Ils révèlent au procureur de la République les faits délictueux dont ils ont eu connaissance, sans que leur responsabilité puisse être engagée par cette révélation.
Sans préjudice de l'obligation de révélation des faits délictueux mentionnée à l'alinéa précédent, ils mettent en œuvre les obligations relatives à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme définies au chapitre Ier du titre VI du livre V du code monétaire et financier."

Questions : cette demi-douzaine d'irrégularités et d'inexactitudes, elle disparait donc comme par magie?  Les CAC vont-ils "oublier" de transmettre cette liste au Président du Tribunal de Commerce?  Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai un petit doute...

Sinon, mes félicitations au Gaapp qui pour une fois a accepté de suivre mes conseils et fait invalider toutes les voix de la Financière Quesa (comme Querou-Sagazan) qui a "oublié" de prévenir Loyaltouch des acquisitions de Madame à C. de Sagazan.  Soit 1.188.5731 actions. Là où vous avez fait moins fort, au Gaapp, c'est d'avoir demandé un pouvoir aux actionnaires présents!  Va falloir se muscler un peu en droit, Messieurs.

Et au fait : pour la plaisanterie interdisant aux personnes présentes (actionnaires, vigiles, salariés, avocat, huissier...) de faire part des décisions prises : certes, une AG peut être considérée comme une réunion "privée". Et à ce titre les actionnaires peuvent refuser la présence de salariés, avocat, vigiles, ... voire même de l'huissier sauf s'il a été mandaté par décision de justice.  Mais de là à interdire des personnes présentes de s'exprimer sur ce qui a été dit......  après la créativité comptable, la créativité juridique? 


L'avocat s'est inspiré du cas Golog?  Les actionnaires qui souhaitaient l'an dernier avoir les comptes avaient du faire le déplacement jusqu'à Nice, se présenter pendant quelques rares créneaux horaires 'autorisés',  et signer un papier indiquant que les comptes étaient secrets, et qu'ils s'engageaient à ne les communiquer à personne. On a compris pourquoi après : ils ne comportaient pas les comptes sociaux, et étaient entachés de telles "erreurs" que des curieux auraient pu vouloir vérifier les propos attribuées aux commissaires aux comptes....Et surtout, faute de recul, cela avait permis cette merveille que de faire une AG annuelle d'approbation des comptes alors que les comptes sociaux n'avaient été communiqués à personne....

Allez, encore un petit effort, Monsieur 'l'Avocat'... Au fait, c'est vous qui avez "monté" le dossier de poursuites pour diffamation à mon égard?  Oui, vous avez raison : la procédure suit son cours.  Je ne saurais à cet égard que vous conseiller de potasser la partie du droit relative à la liberté d'expression sur Internet......Pour le jour où cette plainte sera arrivée à son terme.  Vous savez, les accusations de diffamation abusivement utilisées pour faire censurer des posts?  Je crois avoir déjà traité le sujet, vous devriez retrouver ici (ou sur le forum Golog) les références exactes des textes....

Pour la nouvelle composition du CA, la suite à demain soir..... : C. de Sagazan,  un membre du gaapp (sur les trois proposés- mais ce n'est pas Critical ) Christian Lardenois (ancien chef d'une entreprise appelée Ideographics, qui avait été vendue à SCF, qui l'a elle-même revendue à Loyaltouch), et enfin Gérard Mazières.




 

AGE de ce jour : Terreur sur la ville

1. Plus de 66% des votants ont acceptés le passage du format "SA avec Conseil de Surveillance" au format "SA avec Conseil d'Administration"

2. Querou obtient plus de 50% des voix et ... retire sa candidature. On prend les mêmes et on recommence : Sagazan, est nommé Président. Le Gaapp place l'un de ses membres au Conseil..... Certainement une bonne chose, cela permettra PEUT-ETRE à ses adhérents d'avoir une vision plus précise de la situation! Si toutefois celui-ci accepte de communiquer. Ce qui reste très incertain.

3. Sinon, climat d'intimidation : 4 gros bras à l'entrée, intervention d'un avocat qui demande à ce que rien de ce qui est dit en séance ne filtre. Y compris pour les "réponses" données aux actionnaires qui ont voté par correspondance.  Et ceux qui ne sont pas d'accord sont priés de sortir.... Pour les autres, on fait constater par l'huissier de service qui détient la liste des personnes présentes, que les actionnaires ont été prévenus....

4. On fait miroiter aux actionnaires une prolongation d'activité : demande de "procédure de conciliation" annoncée pour demain. En oubliant que la cessation de paiement sera peut-être constatée de façon rétro-active.  On parle d'actionnaires qui seraient prêts à ré-investir dans Loyaltouch, de Quérou lui-même qui aurait ré-injecté 3.4 M€,  de mise en place de mesures d'économie (les salariés seront regroupés rue Chaptal, et le déménagement est en cours....)

5. OUPS. J'avais oublié l'essentiel : la situation de la société. D'où viennent toutes ces difficultés, alors que la situation était proclamée florissante en mai dernier?

Et bien, tout cela serait LA FAUTE DE LA SOCIETE GENERALE!  Mais si mais si.  Des méchants, mal organisés, qui n'ont pas voulu avancer d'argent sur des créances douteuses.... Rhôô, les méchants.  

Bref, l'enfume totale.... mais pouvait-il en être autrement?

Au fait, pour ceux qui voudraient porter plainte : vérifiez l'adresse que vous indiquerez. Car la société a changé de siège social.

Et le Ghoghol d'or est attribué à ....

Jibouse9!

Mais Jibouse, tu crois encore qu'elle va recoter et que tu pourras trouver des gogos pour te débarrasser de ta pépite? 

Formidable, ton compte-rendu de l'AG en direct. Il avait pourtant bien commencé : 4 molosses à l'entrée, un avocat et un huissier dans la salle..... (Depuis Golog , chaque fois j'entends parler d'un huissier à une AG, je me marre! bon, au moins ici il n'a pas pu interdire la remise des comptes aux actionnaires, puisqu'il n'y avait pas de comptes.....). Il y avait une caméra qui a immortalisé le sujet?  Tu as eu peur d'être reconnu ?

A quel moment précis as-tu changé d'avis, pour censurer ton post? 

Quand Querou a déclaré qu'il remettrait une partie de l'argent dans la caisse? Ou à une autre occasion?

En tous cas, ta "confiance réitérée" en la direction prouve que tu sais peut-être aller dans le sens du vent,  mais elle te vaut ce Gjoghol d'Or. 

T'être tellement investi (intellectuellement) dans Golog, et n'en avoir tiré AUCUNE leçon, c'est à désespérer de l'intelligence moyenne de nos juristes!  



Querou a vraiment porté plainte contre moi

Suite à un post d'Everflow qui remonte déjà à plus de quelques jours, où il disait souhaiter poser en AG  la question du devenir de cette plainte :

Ne perdez pas de temps là-dessus. Le temps de réponse vous sera compté. Plus les questions aux réponses évidentes seront nombreuses, moins vous aurez de temps pour que les dirigeants répondent aux VRAIES questions.

La question de la plainte pour diffamation à mon égard est certes une vraie question en termes de transparence de l'info, de droit des actionnaires à des opinions divergentes, voire de choix de société. Mais, dans le contexte actuel de LT, elle est presque accessoire : le véritable enjeu pour les actionnaires lors de l' AG, il me semble, n'est pas tant de savoir pourquoi tant de manoeuvres dilatoires ont été employées (absence de parution des comptes 2007, et du S1 2009;   annonces de deals confirmées puis démenties, annonces de parution de résultats promises puis repoussées, plzinte en diffamation contre moi, etc...) que de comprendre la vraie situation de l'entreprise :

1. Comment en est-on arrivé là alors que l'avenir était promis comme radieux?

Au-delà de toutes les fautes de communication, de toutes les "erreurs de gestion", l'enjeu essentiel me semble être de comprendre pourquoi l'équipe dirigeante a agi ainsi. ET DE COMBIEN ELLE A PU S'ENRICHIR A TITRE PUREMENT PERSONNEL.

2. Postérieurement à l'AG (ou dès maintenant si votre religion est faite) l'autre enjeu est de déterminer vos meilleurs moyens de recours pour tenter de :
- récupérer une partie de votre investissement
- à défaut, ou conjointement, d'empêcher de telles personnes de nuire .

Tout en sachant que l'indignation, les mails à Déminor, Adam, Gaapp, Bourso ou autres ne servent à rien s'ils ne sont pas précédés d'une solide réflexion, et suivis d'une REELLE volonté d'agir. Avec toute l'énergie que cela demande. Voire même, pour ceux qui voudraient agir au civil en plus du pénal (pour tenter de récupérer une partie de la mise) en sachant que cela nécessite une avance de fonds complémentaire. Même  à convaincre un organisme de type Déminor de se rétribuer sur un pourcentage au résultat, il n'est pas possible, en droit français, de rétribuer des avocats au seul pourcentage.

Et pour ceux qui n'attaqueraient qu'au pénal,  (qui sert à condamner des personnes fautives), il faut être conscient que cela demande au minimum quelques heures de son temps, et que la tentation de s'en remettre à une quelconque organisation (quelle qu'elle soit) est un pur fantasme : il vous faudra porter plainte individuellement pour que votre plainte puisse avoir un effet. Cela ne coute pas grand chose : un courrier au Procureur de votre département  par exemple, ou une visite argumentée pour dépôt de plainte à la Gendarmerie ou au commissariat de Police de votre lieu d'habitation. Mais c'est le minimum! 


Pour en revenir au titre du sujet : oui, je me suis plantée! Quérou a porté plainte contre moi auprès d'Euronext. Avec comme premier but, celui de valider mon interdiction d'accès à Boursorama.  Euronext a 'fait son boulot'. Et a transmis la plainte à l'AMF. Une commission rogatoire a été lancée, en vue de connaitre mon identité à partir de mon adresse IP.  Mon identité est connue de l'AMF, qui m'a contacté pour vérifier si j'étais l'auteur du blog. J'ai confirmé. 

Adieu donc le bel anonymat auquel je tenais tant!  

A suivre , mais l'AG, c'est demain.