"Ptin, suis maudit, c'est en 3 ans la troiseme fois que je tombe sur des patrons voyou... OMA en 2008 (tout perdu) ideom en 2009 (tout perdu) et en 2010 ideom et pas loin de tout predre ma mise encore une fois , et a chaque fois des communications mensongères juste avant les suspensions ... je crois que si je n'avais pas a coté qq valeurs en beton , j'arreterais la bourse ... d'ailleurs j'y pense de plus en plus" a écrit Budbud.
Pour OMA, je ne peux pas en parler : j'avais failli être séduite, et un je ne sais quoi m'a retenu.
Mais Budbud, pour Ideom et Loyaltouch, arrête de culpabiliser ou de penser à un quelconque mauvais sort. Bien sûr, tu ne pouvais pas le savoir. Mais le hasard n'a rien à voir là-dedans!
Ideom avait une filiale qui ne valait plus un clou. Multepass. Filiale qu'elle a réussi à revendre à Querou, pour la modeste somme de 8 M€. Comment? Le principe non pas de la multiplication des pains, mais des échanges d'actions par holding interposée, que tu valorises à la hauteur que tu veux. Querou a acheté la casserole, qu'il a renommé (toujours penser à renommer un bouzin quand il est grillé auprès des consommateurs). C'est devenu Club Dial. Qui a fait faillite il y a peu. Et il a bien fallu déprécier dans les comptes du groupe Loyaltouch les fabuleux goodwill payés lors de son achat. Par contre, au vu des opérations qui ont suivi, on a compris que Querou avait retenu la leçon d'Ulrich. Et la technique.
Donc, non, ce n'est pas hasard si tu as donné deux fois. C'est normal. "On prend les mêmes et on recommence"!
Le hic c'est qu'il n'y a pas d'équivalent au crédit d'impôt, pour les pertes des actionnaires. Et avec tous ces changements de dénomination sociale, il faut un temps fou pour s'y retrouver. J'ai mis près de 6 mois à comprendre le montage, et encore, avec l'aide de gens qui connaissaient le dossier.
C'était donc la fabuleuse histoire de ALIDE et de ALIDA. La prochaine fois que tu vois une pépite, genre ALIDO, dirigée par un copain à Ulrich ou à Querou, réfléchis y quand même à deux fois.... car là une quatrième gamelle serait justifiée.
Bas les masques – Dundee Precious Metals 🎭
Il y a 4 heures
ne vaut il mieux pas renoncer au marché libre ou aux valeurs cotées au fixing ou encore aux titres peu liquides si on est un petit investisseur dans ce cas là ?
RépondreSupprimervu qu'on a aucun pouvoir de nuisance, on a aucun crédit vis à vis de ces types là. du coup ils nous entubent.
c'est quand mm malheureux qu'au 21è siècle on ait encore des primitifs aux rênes de la société. des gens incapables de penser au bien commun et aux principes vertueux plutôt qu'à leur intérêt mesquin... les rapports des individus des sociétés modernes ne sont pas différents de ceux de nos ancêtres néolithiques, tout ça à cause d'une frange de population dont le comportement intellectuel est archaïque...
Bonsoir Deuxtroy, et Aurélien, les termes employés par les financiers qui nous intéressent sont, exactement : nous allons faire du pognon. Mais, n'est-ce pas aussi ce que cherche les petits porteurs...
RépondreSupprimer"Ne vaut-il pas mieux renoncer au ML ou ..."
RépondreSupprimerNon, je ne crois pas. Il y a AUSSI de très bonnes valeurs sur ces marchés.(Par exemple, Trilogiq, STS). Mais cela ne mérite d'y investir que si les sociétés publient régulièrement leurs comptes, et après les avoir analysées, peut-être plus "à fond" que les grosses cotes du CAC40. Et non seulement après avoir analysé les comptes et le business, mais aussi après avoir tenté de jauger ce que valent les dirigeants. A titre personnel, ce dernier critère est devenu le critère n°1 lorsque j'investis.
Je suis sidérée en voyant certains commentaires parues aujourd'hui sur Bourso, du type "Comment, Alloy a fait une perte de 11 M€ en 2008? On nous aurait menti?" --> Genre un actionnaire qui a investi sans même connaitre le RN social de l'an dernier.
Ou encore "Mazars est CAC de la société, donc on est protégé si ça tourne mal" --> un actionnaire qui n'a même pas pris le temps de lire le rapport Mazars, et qui n'a pas compris que Mazars s'était fait rouler dans la farine, et les actionnaires avec : ce rapport initialement n'était pas destiné à être publié. Quand au fait de ne pas connaitre le nom des CAC, c'est un peu fort...Cela veut dire que le gus qui a écrit cela n'a pas lu non plus les comptes consolidés de la société....
Pour un revenir aux petites sociétés cotées au fixing, on peut chercher à faire des "coups", et se faire prendre aux sirènes des Nanards et autres. Mais en étudiant sérieusement les sociétés, et en investissant à LT, les petits soubresauts du fixing n'ont pas beaucoup d'importance.
Quand aux dirigeants qui ne regarderaient pas AUSSI leur propre intérêt, il y a fort à parier qu'ils ne fassent jamais fortune. Je ne demande pas forcément à des dirigeants de société d'être philantrophes. Mais d'être honnêtes.
Impossible de corriger a posteriori les fôtes. Genre "philantrope".
RépondreSupprimerPour ceux qui posent la question, Ideom, c'était le nouveau nom de Avenir Numerics.
ERRATA de Taille!
RépondreSupprimerMultepass, achetée à Ideom (devenue Avenir Numeric's) n' a pas été rebaptisée Club Dial : cette dernière société avait une vie bien autonome, puisqu'elle avait été rachetée à Proximania!
Multepass elle, a simplement disparu suite à son absorption par Loyaltouch, où elle figurait encore au bilan à fin 2008, au titre des goodwill pour 8,8 M€ en brut, et 6.1 M€ en net.
Je copierais 100 fois : je relis tous les comptes avant de poster!
Pour ceux que cela interesse : comment valoriser très cher une daube qui ne vaut rien, et la revendre ensuite 8,8 M€ :
RépondreSupprimerhttps://docs.google.com/fileview?id=0B-CcswGEvJ2PY2VmM2ZiOTMtN2RhZS00NDZjLTk2NDYtYjZjOGNmYWEyNThl&hl=en