How to catch a shareholder

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Pour faire le portait d'un oiseau...... (copyright Marie-Claire Ralph)

vendredi 20 août 2010

AVIS DE VACANCE DE POSTES : la Présidence du Conseil de Surveillance est à pourvoir.

Je viens de relire les statuts de la société. Et je suis tombée sur un passage très drôle (qui eu cru que l'on puisse se marrer en lisant des statuts?).

Je vous recopie ici l'extrait de l'article 19 :


Autrement dit, Querou a bien perdu son poste au Conseil de Surveillance, en acceptant son auto-nomination....  Idem pour Sagazan....   Monsieur Critical, il y a une place à prendre! Et même une deuxième avec le poste de Sagazan!  Si les actionnaires refusent de transformer la société en SA à Conseil d'Administration (on n'oublie pas que tous ceux qui n'ont pas déclaré leurs actions par LRAR sont exclus du droit de vote pour les titres qu'ils n'ont pas déclaré, même s'ils s'appellent CQ) le plus dangereux pour Querou serait de se retrouver éjectable par le nouveau Conseil de Surveillance........

4 commentaires:

  1. Et pourquoi ne pas imaginer le scénario suivant (qui est pure fiction) :
    Quérou et Sagazan savent qu'en se nommant au Directoire ils ne peuvent plus être au Conseil de surveillance et donc peuvent se faire dégager de la boîte avec de grosses indemnités de départ en tant que fondateur de dirigeants de la société (histoire de récupérer l'argent qui reste - ou qui n'existe pas mais ça n'est pas un problème) tout en conservant leurs actions si jamais un jour la boîte vaut quelque chose.
    De plus, auprès des salariés, ils pourront se targuer de "Ce n'est pas nous qui avons coulé la boîte."
    Je pense que des fonds d'investissement pourraient pousser dans ce sens afin de récupérer le maximum de ce qui reste. Ils savent qu'avec Quérou à la tête, ce n'est plus possible, les banques ne suivent plus.

    Qu'en pensez-vous ?

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  2. Oups, le facteur est passé, et vous avez raison sur un point : Querou sait très bien lire, il savait parfaitement qu'il était destitué du Conseil de Surveillance, en se faisant nommer au Directoire, et idem pour Sagazan. Je vais donc devoir me fendre d'un message d'excuse en grand : malhonnête, oui, mais anaphalbête, non!

    Pour le reste, il y a point qui me gêne dans votre hypothèse : c'est que Querou demande la transformation des structures de la société en SA avec Conseil d'Administration. Et pourquoi le fait d'être viré leur permettrait-il de bénéficier d'indemnités? Après tout, ils sont virables ad nutum, et ils ont suffisamment accumulé les fautes pour ne pouvoir prétendre à rien.... Et ils ne possèdent pas de savoir faire particulier qui leur permettrait de négocier....

    Maintenant, je partage votre avis sur un point : tant que ces deux-là resteront à la tête de la société, il est inenvisageable de penser à sauver le moindre meuble. Les banques ne peuvent plus se permettre en effet de prêter le moindre sous à la structure en l'état actuel.

    Mais un RJ et une restructuration permettraient-ils un redressement? En termes de potentiel, quelles sont les activités qui fonctionnenent de façon rentable et qui pourraient permettre à la société de retrouver un semblant de développement?

    Autre difficulté : les mesures décidées à l'occasion d'un RJ doivent être acceptées, si ma mémoire est bonne, par les créanciers. Or, les créanciers ne sont pas les banques....

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  3. Effectivement, si Loyaltouch (où en est Id-Future ?) repasse en SA avec Conseil d'administration les 2 (CQ et CDS) conservent la direction de la société. Cependant, cela fait maintenant 3 ans (depuis l'(dés)intégration de Kourosivo) qu'ils prouvent qu'ils n'arrivent pas à diriger ce groupe, que toutes les synergies possibles entre les différentes sociétés rachetées n'ont jamais été vraiment mises en place (ex flagrant : Club Dial) et surtout sans économie d'échelle. Ce groupe a des compétences, a (encore) des clients mais a de gros problèmes de masse salariale, de management, de structure et maintenant d'images et de notoriété sur la place de Paris (à la limite d'être blacklisté).
    Ce groupe (CQ) a été trop réfléchi opération financière, boursière (18 000 000 € de capital !!!) sans lien avec la réalité du business, le faible CA des vraies entités du groupe. Ce qui est regrettable, c'est que des fonds d'investissement et des banques cautionnent des groupes avec des stratégies comme celle-là. Et comme les montants engagés sont considérables, ces investisseurs font tout pour sauver le groupe (et donc leur investissement) en trouvant de nouveaux pigeons pour investir (le temps pour eux de sortir leurs billes).
    Je ne suis pas expert en bourse et capital, donc si je dis des énormités, n'hésitez pas à me corriger.

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  4. Bravo au Gaapp pour avoir su lire :

    (on n'oublie pas que tous ceux qui n'ont pas déclaré leurs actions par LRAR sont exclus du droit de vote pour les titres qu'ils n'ont pas déclaré, même s'ils s'appellent CQ).

    Plus d'un million de votes annulés....

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